Susan Hickman
Au cours de la dernière décennie, des milliers de chercheurs des quatre coins du globe ont poussé la porte rouge de l’Institut d’études canadiennes de l’Université d’Ottawa, situé en plein cœur du campus du centre-ville. Nombre d’entre eux ont laissé des commentaires élogieux dans le livre des visiteurs internationaux de l’Institut.
« L’Institut [...] permet au Canada de s’interroger et de se faire connaître des autres pays », écrit Mary McGillivray, vice-rectrice à la St. Francis Xavier University (Nouvelle-Écosse). Pour sa part, Tomasz Soroke, de l’Université jagellonne de Cracovie (Pologne), note : « Je ramène en Pologne une excellente image du Canada, d’Ottawa et de l’Université. » Et selon Mark Francis, professeur de science politique à la University of Canterbury de Christchurch (Nouvelle-Zélande), l’Institut est « l’endroit parfait pour étudier la citoyenneté et les droits autochtones ».
Pour le directeur par intérim de l’Institut, David Staines, ces commentaires aident à tisser l’étoffe d’un Institut aspirant à devenir l’endroit « par excellence » pour étudier tout ce qui touche le Canada.
L’Institut d’études canadiennes a ouvert ses portes en 1998 sous la direction de Chad Gaffield, un spécialiste de l’histoire sociale du Canada. Pendant son mandat, M. Gaffield a créé un répertoire de canadianistes à l’Université ainsi que fondé un programme de premier cycle bilingue et un programme de doctorat collaboratif unique en son genre.
Dix ans plus tard, les doctorants et les chercheurs postdoctoraux de l’Institut s’intéressent à des sujets aussi divers que la jeunesse francophone, les guerres cries et la traduction de la poésie féministe. L’Institut a également créé le programme d’études juives canadiennes Vered et continue d’organiser de nombreux colloques et conférences chaque année.
David Staines est de retour à l’Université depuis trois ans, après avoir pris un congé de deux ans au terme de son mandat de doyen de la Faculté des arts. « L’Institut, c’est LE projet entrepris pendant mon mandat de doyen qui a perduré et auquel je crois fermement. Je voulais constater de moi-même où il en était rendu et comment il pouvait croître. »
La première préoccupation de M. Staines est de revitaliser le programme de premier cycle et de décupler le nombre d’étudiants, qui oscille présentement entre 10 et 15. « Les études canadiennes sont une bonne façon de proclamer notre présence, note M. Staines. Notre Institut est l’un des seuls au pays dont l’objectif principal est d’étudier le Canada. Au cours de la prochaine décennie, nous devons nous construire une réputation solide au Canada et ailleurs dans le monde. »
Pour en savoir plus sur l’Institut d’études canadiennes, visitez www.canada.uottawa.ca.