Susan Hickman
Il y a dix ans, le professeur Andrew Donskov et ses collègues du Département des langues et littératures modernes ont compris qu’ils pourraient maximiser leurs réalisations en unissant leurs efforts. Le Groupe de recherche en études slaves (GRÉS) qu’ils ont fondé à l’époque est aujourd’hui une solide unité de recherche autonome au sein de la Faculté des arts. Il jouit d’une réputation internationale qui rejaillit sur l’Université d’Ottawa.
Au cours de la dernière décennie, le GRÉS a publié 26 ouvrages. Le GRÉS a également noué d’importantes relations avec des ambassades slaves et signé des protocoles d’entente.
« Je savais que la collaboration avec d’autres pays était essentielle », dit M. Donskov, un spécialiste de Tolstoï reconnu mondialement. « Entre autres, nous avons une excellente relation avec le Musée d’État de Tolstoï, qui nous a cédé les droits exclusifs de publication en anglais des écrits de Sofia Andreevna Tolstaïa, la femme de Tolstoï. »
Le GRÉS travaille présentement à la traduction anglaise des mémoires de Tolstaïa, encore inédits. Le volume, intitulé My Life, sera publié aux Presses de l’Université d’Ottawa en août 2009. La traduction est assurée par deux membres du GRÉS, John Woodsworth et Arkadi Klioutchanski, sous la direction de M. Donskov.
M. Donskov s’est récemment vu remettre la médaille Pouchkine par l’ancien président de la Russie, Vladimir Poutine. Ce prix a été créé en 1999 pour souligner le 200e anniversaire de naissance du grand poète russe. Au Canada, seules deux personnes ont obtenu cette récompense. De plus, M. Donskov a été le premier Canadien à recevoir le prix Pouchkine de l’association MAPRJaL en 1997 pour sa contribution à l’étude de la littérature russe. Il est le seul universitaire étranger à faire partie du comité éditorial de la nouvelle édition en 100 volumes de l’œuvre de Tolstoï, entreprise par l’Académie des sciences de la Russie.