Mary Kane
Selon une enquête sur l’internationalisation menée par l’Association des collèges et universités du Canada en 2006, il est de plus en plus important pour les universités canadiennes d’offrir à leur population étudiante une perspective mondiale. On ne s’étonnera donc pas que l’Université d’Ottawa soit en train de revoir ses programmes de mobilité étudiante dans cette optique.
En collaboration avec diverses facultés, le Bureau international de l’Université d’Ottawa a lancé une nouvelle formule d’échanges étudiants : le Régime de mobilité internationale Marco Polo. Approuvée par le Sénat en avril dernier, cette initiative a pour but une meilleure intégration entre le programme d’études des participants et participantes et celui de l’établissement d’accueil à l’étranger.
Normalement, dans un échange étudiant, on choisit d’abord le pays où l’on veut étudier et ensuite des cours compatibles avec son programme d’études. Or le Régime Marco Polo vient garantir une meilleure synergie entre l’expérience universitaire et la mobilité étudiante.
« Nous nous en remettrons aux membres du corps professoral pour choisir, d’une part, les partenaires étrangers avec lesquels nous ferons affaire et, d’autre part, les cours qui s’agencent le mieux avec nos programmes, affirme Gilles Breton, vice-recteur associé aux études (international). Les participants et participantes sauront ainsi, dès le début du processus de mobilité, quels cours ont été approuvés et quels crédits ils recevront. »
Le nouveau Régime de mobilité internationale Marco Polo comporte deux volets : des échanges avec des établissements d’enseignement supérieur et des stages internationaux. Un échange consiste en une ou deux sessions d’études à l’étranger comprenant des cours et des crédits approuvés à l’avance. Un stage est une période d’études entièrement créditée et intégrée au programme scolaire. Les participants et participantes peuvent prendre part à la fois à un échange avec un établissement d’enseignement partenaire et à un stage international.
Le Bureau international est en pourparlers avec les diverses facultés pour trouver les meilleures possibilités de partenariat. « Il faut que les membres du corps professoral s’impliquent dans le programme. Le Bureau international se chargera du soutien administratif, mais seuls l’intérêt et la participation active des professeurs en garantiront le succès », d’ajouter M. Breton.
Comme le veulent les objectifs de Vision 2010, cette nouvelle initiative fera rayonner encore davantage l’Université sur la scène internationale et mettra à profit les liens que les membres du corps professoral auront établis avec l’étranger. Elle devrait être mise en place au cours de l’année universitaire 2009-2010.
Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec Gilles Breton, à l’adresse gbreton@uOttawa.ca.