Marie-Ève Thérien
Avec l’ouverture des marchés et des frontières, de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants veulent vivre des expériences à l’étranger. La nouvelle École de développement international et mondialisation répond à la demande croissante de professionnels dans ce domaine.
La Faculté des sciences sociales poursuit ainsi son engagement envers le programme de développement international et mondialisation, qui a connu beaucoup de succès depuis sa création en 2003. Selon le professeur Pierre Beaudet, responsable des études de premier cycle, « le programme répondait nécessairement à la demande, et les réactions extérieures ont été très positives. Au cours des années, nous avons resserré la structure du programme, consolidé les acquis, et surtout, créé de nouveaux cours à la fine pointe du domaine. La création de l’École a suivi tout naturellement ».
L’embauche de nouveaux professeurs, la mise en place d’un nombre important de projets à l’international, dont des stages, sont parmi les facteurs ayant permis la transformation du programme en école. L’École propose une approche innovatrice alliant la formation théorique, les études de cas, la recherche et l’analyse confrontées aux effets réels de la mondialisation. Et une formation intégrée ne serait pas complète sans plusieurs possibilités d’aller vivre une expérience de travail plus ou moins longue sur le terrain. Les étudiantes et les étudiants peuvent profiter de ces avantages tant au premier cycle qu’à la maîtrise.
La vision de l’École correspond à des préoccupations sociales actuelles comme l’équité, la justice et la réduction des inégalités dans le monde, en mettant l’accent sur la résolution pacifique des conflits et le respect de la diversité. Selon Pierre Beaudet, « beaucoup plus de gens se sentent interpellés par ces questions, car les enjeux du développement sont inséparables de la mondialisation, de l’ouverture sur le monde, des dynamiques économiques et des conséquences environnementales ».
La population étudiante a donc accès à une panoplie de cours qui s’arriment aux champs d’intérêt variés. « Le caractère multidisciplinaire du programme m’a permis de suivre des cours dans différentes disciplines, dont la sociologie, la science politique, les études des femmes et la science économique. J’ai aussi pu profiter de séjours à l’étranger, dont un cours de recherche sur le terrain en Argentine, un autre au Sénégal et un stage international en Argentine », affirme Marie-Hélène l’Heureux, étudiante. Cette dernière passera à la maîtrise en affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa en septembre.
« On forme une génération de jeunes qui auront une vue globale des enjeux mondiaux », conclut Pierre Beaudet. Pour plus de renseignements, veuillez visiter le lien connexe :
www.sciencessociales.uottawa.ca/edim.