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Au diapason d’une clientèle professionnelle

Marie-Claire Dubé

Le Service de formation professionnelle (SFP) de l’Université d’Ottawa attire annuellement plus de 4 000 apprenants et apprenantes adultes, issus surtout de la fonction publique fédérale, mais aussi des associations nationales et de l’entreprise privée et, bien sûr, de l’Université d’Ottawa.  

Il s’agit d’une clientèle aux attentes et aux acquis variés. Selon le directeur du Service, Sylvain Leduc, « il faut incorporer à l’enseignement les divers enjeux et problématiques que les apprenants apportent en salle de classe, et faire cheminer tout le monde en même temps ».  

Les formateurs et formatrices du Service sont donc choisis en fonction de trois critères : leur expertise, leur connaissance du milieu de travail et un talent manifeste pour l’enseignement aux adultes. Ils savent surtout conjuguer leur savoir aux préoccupations de l’employeur et des employés.  

C’est au tournant de l’an 2000 que l’Université d’Ottawa a fait du SFP un service à recouvrement de coûts. Le SFP avait désormais un mandat clair : la prestation d’une formation sans crédit, « juste-à-temps », offerte en anglais et en français, ainsi que la gestion de certains programmes spéciaux de l’Université tels que le Programme des mini-cours d’enrichissement.

Afin d’élaborer des stratégies et des programmes pertinents, le Service a établi un comité consultatif auquel ont siégé des représentants des secteurs public et privé. « Depuis lors, précise M. Leduc, le SFP s’est taillé une place de choix en tant que fournisseur de formation continue, ciblant tout particulièrement les cadres intermédiaires et le personnel administratif.  »  

Aujourd’hui, le Service donne annuellement des centaines de séances de formation regroupées en trois programmes : rédaction, gestion et communication. Les séances se déroulent sur le campus ou à un endroit choisi par l’employeur, et ce, partout au Canada. Sur demande, le Service en modifie aussi le contenu pour mieux l’adapter aux besoins du client.  

Une des premières unités à avoir recours au commerce électronique, le SFP reçoit plus de 80 p. 100 de ses inscriptions par le Web. Cette année, il innove en affichant sur son site des tests de placement interactifs destinés à aider les apprenants à mieux choisir l’atelier de rédaction qui leur convient. « Depuis leur introduction en octobre, précise M. Leduc, près de 300 visiteurs par mois se prévalent de ces tests. »    

M. Leduc attribue aussi le succès du SFP au travail remarquable de son personnel de soutien. « Ce sont des gens animés par une culture de l’excellence et chez qui la valeur ajoutée se veut un réflexe. Qu’il s’agisse de donner un renseignement, de coordonner une formation ou de préparer une publication, ils cherchent toujours à dépasser les attentes. »

En misant sur la qualité de sa formation et sur son service à la clientèle, le SFP fait valoir la réputation de l’Université auprès d’un tout autre auditoire, chez qui le perfectionnement professionnel est un impératif.


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