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Robert Smith?*, Professeur agrégé, Département de mathématiques et Faculté de médecine
Quelle est votre fonction la plus importante à l’Université et pourquoi?
Je peux (apparemment) intégrer deux aspects différents en un seul. Parfois, on voit l’enseignement et la recherche comme deux activités très différentes, mais à titre de biomathématicien travaillant à la conception de modèles mathématiques du VIH, je peux proposer à mes étudiants et étudiantes des exemples tirés de mes travaux de recherche qui les aident vraiment à comprendre.
Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à votre domaine de recherche?
Comme bon nombre de mathématiciens en mathématiques appliquées, j’ai commencé en mathématiques pures et je suis passée aux applications. J’ai fait une thèse de doctorat sur des méthodes de dépollution, puis je me suis intéressé à l’application des outils mathématiques à la lutte contre la maladie. Je n’étais plus du tout dans le domaine mathématique, mais à la jonction de plusieurs domaines, ce qui est très précieux dans le monde interdisciplinaire d’aujourd’hui.
Quel moment dans votre vie vous a donné le plus de fierté?
J’ai résolu l’un des gros problèmes relatifs au VIH, à savoir, combien de doses de médicaments pouvez-vous sauter avant que la situation devienne dangereuse. À l’aide de modèles mathématiques, j’ai pu trouver la réponse et découvrir combien vous deviez en prendre à la suite, par après, pour rétablir la situation.
Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?
Je rentre à peine d’Afrique et j’ai été particulièrement inspiré par ces populations qui luttent contre tant de maux et qui accomplissent autant. Si je le pouvais, je comblerais l’énorme fossé qui divise le monde. Les nations africaines ont beaucoup à offrir et leur contribution nous serait profitable à tous. Si elles arrivent à rompre le cycle de la pauvreté, elles connaîtront un essor exceptionnel.
Vous avez gagné un million de dollars. Que faites-vous?
Je prends tout pour acheter des billets de loterie. Je pourrais gagner gros!
Quel est le secret le mieux gardé de votre faculté, département ou service?
Ces squelettes dans le salon du département, juste derrière les manuels d’algèbre poussiéreux… Personne ne les trouvera jamais.
*Note de la rédaction: nom de famille légal
