Au début de sa tournée pour visiter des écoles de droits partout au pays, le ministre fédéral de la Justice, Irwin Cotler, a été accueilli par la Section de common law de la Faculté de droit, le 16 janvier dernier.
Cet événement a attiré l'attention des médias à l'échelle nationale lorsque le ministre Cotler, à la fin de sa visite, a tenu une conférence de presse pour annoncer qu'il se retirait « de toute participation dans l'affaire Maher Arar ». Avant d'être nommé au cabinet, M. Cotler agissait comme conseiller juridique de M. Arar, ce citoyen canadien qui avait été déporté par les États-Unis en Syrie, puis emprisonné et torturé.
La visite du ministre était la première d'une série de consultations qu'il mènera auprès de diverses écoles de droit dans les semaines à venir. M. Cotler a rencontré un groupe d'étudiants inuits, de la Faculté de droit Akitsiraq, qui participaient à la session d'hiver de la Section de common law. Plus tard, il a eu des discussions avec un autre groupe d'étudiants en droit. Pendant ces rencontres, les étudiants ont soulevé diverses questions sur l'accès à la justice, la représentation autochtone à la Cour suprême du Canada, la décriminalisation de la marijuana et l'affaire Arar.
La Faculté de droit Akitsiraq est un programme exceptionnel créé en vue de former un groupe d'avocats inuits pour travailler au Nunavut. La visite « dans le sud » des étudiants a reçu le généreux appui de Nelligan O'Brien Payne LLP, du ministère de la Justice, de la Fondation Walter et Duncan Gordon, de la Fondation Maurice Price et de l'Université d'Ottawa.
L'Université d'Ottawa accueille des étudiants inuits inscrits en droit