Échos du campusÉCHOS DU CAMPUS

L’internationalisation n’est plus à la marge

Mary Kane

La différence est peut-être subtile, mais les programmes d’études changent à l’Université : ils acquièrent de plus en plus une composante internationale. Selon Gilles Breton, vice-recteur associé (international) et directeur du Bureau international de l’Université, « l’internationalisation n’est plus à la marge. C’est un vecteur important pour bonifier la valeur et la qualité de la formation offerte aux étudiants ».

« De fait, précise Robert Major, vice-recteur aux études, notre plan stratégique, Vision 2010, formule comme troisième grand objectif pour l’Université d’occuper la scène internationale. Les changements actuels découlent de ce plan ambitieux et cherchent à le réaliser par toutes sortes d’initiatives particulières, très porteuses pour les étudiants et pour l’institution dans son ensemble ».

Bien installés dans les locaux rénovés du Bureau international, avenue King Edward, M. Breton et son équipe s’intéressent quotidiennement à l’internationalisation, tout en se concentrant sur les buts qualitatifs et quantitatifs de Vision 2010, qui vise à augmenter le nombre de bourses pour la mobilité étudiante et assurer une présence internationale importante sur le campus.

Le Bureau international cherche à souligner l’importance de l’internationalisation, qui peut comprendre plusieurs éléments comme la mobilité étudiante, le recrutement international, l’apprentissage d’une langue seconde, les étudiants étrangers en salle de classe, le réseautage international de programmes, la gestion du risque et l’ajout d’un élément international à un cours. Pour M. Breton, l’internationalisation améliore la qualité générale des programmes d’études au profit des étudiants.

« De nos jours, en raison de l’explosion du savoir, tout établissement universitaire digne de ce nom ne peut prétendre faire le tour de tous les domaines des micro-spécialisations, dit M. Breton. La mise en réseau internationale des programmes est un moyen d’offrir des cours où nous sommes moins forts ou absents. » Les résultats sont avantageux pour les étudiants, qui reçoivent une meilleure formation tout en développant des compétences internationales. Entre-temps, par le choix de ses partenaires, le programme a augmenté sa qualité et son influence internationale.

Le réseau international dont font déjà partie la plupart des professeurs représente une ressource extraordinaire pour les activités internationales. « Il m’est impossible de dire aux professeurs de physique ou de géographie quelle université offre les meilleurs programmes dans leur domaine, explique M. Breton. Ce sont eux les experts qui peuvent nous diriger vers les établissements avec lesquels nous devrions établir des partenariats. »

Quand on demande à M. Breton, également professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales, quels conseils il donnerait aux nouveaux professeurs désirant ajouter une composante internationale à leur enseignement, il les encourage à communiquer avec le Bureau international. « Ils ne devraient pas hésiter à nous faire connaître leurs réseaux internationaux, ajoute-t-il. Nous voulons que les professeurs se concentrent sur ce à quoi ils excellent, l’enseignement, sans avoir à se préoccuper de l’administration des initiatives de mobilité étudiante. Ça, c’est à nous de le faire. »

La Semaine internationale, qui aura lieu prochainement (11 au 15 février), est l’occasion idéale de se pencher sur les relations internationales de l’Université, vu le nombre croissant d’étudiants étrangers sur le campus, la participation grandissante des étudiants canadiens aux programmes de mobilité internationale et les nombreux programmes d’études offrant une composante internationale.
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Le Bureau de la recherche internationale et le Bureau international orientent les activités d’internationalisation de l’Université d’Ottawa. Dans le cadre de la Semaine internationale, la Gazette se concentre sur la mobilité étudiante et les activités du Bureau international.
Un prochain numéro mettra en valeur les travaux du Bureau de la recherche internationale.


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