Daniel Morin
Grâce à un programme unique de la Faculté de génie, les élèves du secondaire d’Ottawa-Gatineau et d’autres régions peuvent s’initier au génie et à la technologie de l’information.
Mise sur pied en 2006, l’initiative d’apprentissage CONTACT offre diverses activités pendant toute l’année scolaire, à l’intention des enseignants et des élèves du secondaire, à la fois dans le but de contribuer à la qualité et à la diversité de l’éducation et de promouvoir la Faculté de génie comme l’une des meilleures écoles au pays en génie et en technologie de l’information.
Par exemple, à plusieurs reprises cet automne, des étudiants de la Faculté affiliés à l’organisme Ingénieurs sans frontières ont donné des ateliers dans des écoles de la région. De plus, les enseignantes et enseignants du secondaire peuvent demander à un membre du corps professoral de la Faculté de génie de se rendre à leur école pour y donner un cours magistral.
Par ailleurs, le programme d’enseignement coopératif abrégé offre la possibilité aux élèves d’effectuer un stage d’apprentissage sous la direction de membres du corps professoral de la Faculté de génie, ce qui leur permet d’accumuler les heures de travail bénévole nécessaires à l’obtention de leur diplôme d’études secondaires en plus d’acquérir une connaissance directe du milieu de vie à la Faculté. Plusieurs groupes d’élèves ont participé à des visites guidées au cours des derniers mois, dont 35 élèves de l’Académie Dunton, à Montréal, qui sont venus passer la journée du 23 novembre à l’Université pour se familiariser avec la robotique. La Faculté a même assumé les frais de transport et de repas!
Les enseignants peuvent aussi demander une subvention (jusqu’à 300 $) pour réaliser des projets en sciences, en mathématiques et en informatique dans le cadre des cours qu’ils enseignent.
Toutes ces activités existaient sous une forme ou une autre avant la mise sur pied du programme CONTACT, explique Carine Stewart, agente de liaison à la Faculté de génie, mais on a voulu regrouper les activités pour une plus grande efficacité. « Tous les partenaires de la Faculté, professeurs, doyen, vice-doyens, étudiants, techniciens de laboratoire sont appelés à y participer », dit-elle.
Mme Stewart souligne que la Faculté est probablement la seule au Canada à utiliser une approche aussi diversifiée pour cultiver la relève étudiante. Et si l’on se fie à la demande qui se présente pour des activités telles que le programme coop et les ateliers d’Ingénieurs sans frontières, il y a certainement lieu d’espérer que cela donnera des résultats, précise-t-elle.
« Nous aimerions maintenant augmenter notre visibilité et obtenir des commandites de la part d’entreprises. » Les personnes intéressées à commanditer le programme ou les enseignants désirant en profiter peuvent communiquer avec Carine Stewart.
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