Mary Kane
La conférence de l’ONU sur les changements climatiques, qui s’est tenue à Bali, a fait les manchettes en décembre. Cependant, plus près de chez nous, on discutera d’autres questions relatives au développement durable alors que l’Université d’Ottawa accueillera la troisième Conférence annuelle des campus durables de l’Ontario, du 25 au 27 janvier.
« L’Université d’Ottawa se réjouit d’accueillir cette conférence, étant donné que nous avons à la fois beaucoup de choses à apprendre et de nombreux succès à partager avec d’autres établissements de l’Ontario », affirme Victor Simon, vice-recteur aux ressources.
La Conférence des campus durables rassemble étudiants, enseignants et membres du personnel unis par leur engagement en faveur du développement durable. Les participants, qui viennent des collèges et universités de l’Ontario, auront l’occasion d’échanger au sujet des succès et des défis qu’ils ont rencontrés dans la constitution de campus plus durables. Parmi les personnes qui prendront la parole, mentionnons Clayton Thomas-Muller, de la nation crie de Mathias Colomb (Pukatawagan), au nord du Manitoba, activiste qui milite en faveur des droits des Autochtones et de la justice environnementale, et Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens.
Pour Jonathan Rausseo, coordonnateur du développement durable, cette conférence aura un peu des allures de retrouvailles, puisque la première conférence nationale des campus durables s’est tenue ici même en 1999. « La conférence donne à l’Université d’Ottawa l’occasion de se présenter elle-même et de faire valoir ses succès auprès d’autres établissements, dit Rausseo. C’est également une chance pour la communauté universitaire d’en apprendre davantage au sujet du développement durable et d’acquérir des outils lui permettant de renforcer ses moyens d’action. » Il considère également cette conférence comme une « façon d’aborder le domaine du développement durable dans son essence même. »
Bien que la constitution d’un campus durable soit un engagement continu, l’Université fait déjà des avancées notoires. Selon M. Rausseo, lorsque cette dernière a été évaluée en fonction du cadre d’évaluation du développement durable des campus, grille créée par Lindsey Cole pour la Coalition jeunesse Sierra, l’Université d’Ottawa s’est classée parmi les meilleures universités à large vocation au Canada en ce qui concerne sa consommation d’énergie. L’Université a également réduit sa consommation d’eau de 20 p. 100 au cours des 15 dernières années, et ce, malgré l’augmentation de 50 p. 100 de sa population étudiante depuis 1993 et l’agrandissement de son campus. Elle est également reconnue pour les efforts considérables qu’elle a consentis en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Mais on peut faire encore bien plus, tant sur le plan institutionnel qu’individuel, pour accroître la conscientisation au sujet du développement durable. Jonathan Rausseo souligne, par exemple, l’importance de miser sur le succès de l’Institut de l’environnement, lequel organise depuis de nombreuses années des conférences sur divers sujets liés à l’environnement.
Organisée par l’Université d’Ottawa, la Fédération étudiante (FEUO), le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario ainsi que la Coalition jeunesse Sierra, la conférence sera précédée par la Semaine verte, du 21 au 25 janvier. Cette semaine est organisée par la FEUO en partenariat avec l’Université.
Pour de plus amples renseignements au sujet de la conférence sur le développement durable, veuillez visiter le site www.gazette.uOttawa.ca ou communiquer avec Jonathan Rausseo. Pour en savoir plus sur la Semaine verte, prière de communiquer avec Danika Brisson.
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