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Lilia Karnizova, professeure adjointe, Département de science économique
Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?
Inciter les étudiants et les étudiantes à une réflexion autonome et leur insuffler la passion de l’économie.
Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à votre domaine de recherche?
En 2001, les marchés de l’investissement et des valeurs mobilières ont dégringolé après une décennie d’essor, aux États-Unis. Tout le monde parlait de surinvestissement. J’ai été intriguée par les cycles d’information et la prémisse voulant que si l’on croit au redressement de l’économie, investissement et production peuvent s’accélérer. J’ai alors décidé de vérifier si cette théorie s’appliquait aux États-Unis.
Quelle est votre plus grande fierté?
Mon doctorat au Département d’économie à l’Université de Colombie-Britannique est probablement ce que j’ai fait de plus difficile. J’étais très fière d’y parvenir et de ne pas laisser tomber tous ceux et celles qui avaient cru en mes capacités et qui m’avaient soutenue financièrement.
Que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui si vous le pouviez?
J’aimerais bien avoir une baguette magique pour éliminer définitivement tout conflit racial et religieux et tous les stéréotypes. Il y a tant de violence et tant de souffrances inutiles dans le monde!
Quelle personne a eu le plus d’influence sur vous?
Ma grand-mère. Elle avait une volonté de fer et elle adorait la vie et les gens. Même quand elle n’a plus été capable de sortir de son appartement, elle a gardé son dynamisme pendant toutes ces années. Elle était toujours prête à aider les autres. J’ai appris beaucoup, auprès d’elle, sur les valeurs humaines.
De quoi vos collègues seraient-ils le plus surpris à votre égard?
Hum… Je suis une mordue de CSI!
