Mary Kane
Voilà plus de 20 ans que le comité local de l’Entraide universitaire mondial du Canada (EUMC) à l’Université d’Ottawa participe au Programme d’étudiants réfugiés de cet organisme.
Le but du programme est simple : faire en sorte que des gens qui n’ont pas accès aux études postsecondaires dans leur pays à cause de la guerre, du désordre civil ou autre calamité puissent venir étudier au Canada.
Les étudiantes et étudiants sont parrainés pendant leur première année au Canada par le comité local de l’EUMC à l’Université d’Ottawa, qui est un organisme étudiant. « Nous sommes là pour leur rendre la vie plus facile et les aider à s’adapter à la vie ici », explique Redmond O’Brien, un étudiant de troisième année en développement international et en mondialisation, qui assure la coprésidence du comité. Le budget du comité est géré en collaboration avec la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa.
Pour être admis au programme, le candidat doit être sélectionné par l’EUMC et ses partenaires à l’étranger, avoir terminé ses études secondaires et répondre aux critères d’admission de l’université-hôte. L’étudiante ou l’étudiant reçoit une bourse pour couvrir les droits de scolarité de première année, le logement ainsi que d’autres coûts associés aux études au Canada. On s’attend à ce que la personne parrainée dans le cadre du programme puisse s’autosuffire et qu’elle ait obtenu le statut de résident permanent à compter de la deuxième année.
Il en coûte de 25 000 à 30 000 $ pour parrainer un réfugié et les cotisations étudiantes sont l’unique source de revenu du programme. MM. O’Brien et Wudu Lado, doctorant en biologie et coprésident du comité local, sont toujours à l’affût de suggestions pour aller chercher des appuis du côté des membres du corps professoral et de l’administration universitaire.
Depuis ses débuts en 1978, le Programme d’étudiants réfugiés a permis d’accueillir 900 étudiantes et étudiants dans les universités participantes. Ceux-ci venaient d’un grand nombre de pays dont l’Éthiopie, la République démocratique du Congo, la Somalie, le Rwanda, le Soudan, le Myanmar et l’Afghanistan. Selon l’EUMC la plupart des personnes participantes terminent leurs études avec succès et deviennent des Canadiennes et des Canadiens actifs qui font d’importantes contributions à leur collectivité.
Pour d’autres renseignements sur le programme, veuillez communiquer avec Redmond O’Brien.
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