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La Section de common law célèbre des anniversaires marquants

Amanda Leslie

Il y a cinquante ans, l’Université d’Ottawa accueillait sa première classe d’étudiants à la Section de common law. L’étude du droit à l’Université d’Ottawa remonte à la fin du XIXe siècle, mais ce programme fut de courte durée, prenant fin en 1896. Il fallut attendre 1953 pour que la Faculté de droit soit rétablie; elle n’offrait à l’époque qu’un programme de droit civil. Par la suite, en 1957, le Barreau du Haut-Canada a modifié les conditions d’admission au barreau. Dès lors, la Section de common law de l’Université d’Ottawa a pu s’ajouter à celle de l’Université de Toronto, à celle de Osgoode Hall et à celle de l’Université Queen’s au rang des premières écoles de Common Law en Ontario.

Au départ, la Section de common law de l’Université d’Ottawa était une « école clinique », qui visait principalement à former ceux qui pratiqueraient plus tard le droit. Plus de 40 étudiants commencèrent leurs études de droit en 1957, mais ils ne furent que 22 à obtenir leur diplôme en 1960. Rose-Marie Perry (c.r.) fut la première femme diplômée de la Section de common law. Récemment, elle a coprésidé un thé-causerie pour les femmes diplômées en common law à l’occasion du programme Retrouvailles 2007; ce fut pour elle l’occasion d’évoquer son expérience unique en tant que la seule femme de sa classe.

En 1977, la Section de common law a décidé – une première au Canada – d’offrir des cours de common law en français à un petit groupe d’étudiants de première année. La Section de common law a alors fait appel à des professeurs comme Joseph Roach, Saul Schwartz, John Clarence Smith et Frederick Sussman. Des praticiens et des avocats travaillant dans les services publics au niveau provincial et au niveau fédéral ont également consacré une partie de leur temps à la mise en marche du programme. Celui-ci s’est développé, ses diplômés fournissant aux francophones hors Québec une plus grande accessibilité aux services juridiques dans leur langue. Cette année, le programme français célèbre son 30e anniversaire en décernant son millième diplôme en common law à l’occasion de la collation des grades du printemps 2007.

Depuis sa fondation, il y a de cela 50 ans, notre école de droit a formé des personnalités mondialement reconnues. Citons les avocats plaidants David W. Scott, c.r. (diplômé en 1960) et Sheila Block (diplômée en 1972). Plus de 100 de nos diplômés ont bénéficié de nominations à la magistrature, dont le juge de la Cour suprême du Canada, l’honorable Michel Bastarache (diplômé en 1978), l’honorable juge Louise Charron (diplômée en 1975), ainsi que l’honorable Jean-Marc Labrosse (diplômé en 1960) ) de la Cour d'appel de lOntario.

De nombreux autres diplômés ont occupé des postes importants dans la sphère politique, comme l’honorable Allan Rock, c.r. (diplômé en 1971), l’honorable John Manley (diplômé en 1976), premier ministre de l’Ontario, l’honorable Dalton McGuinty (diplômé en 1981), ainsi que le premier ministre du Nunavut, l’honorable Paul Okalik (diplômé en 1997).

« Aujourd’hui, la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa est la plus grande école de droit canadienne. Environ 7 000 étudiants ont été diplômés depuis les modestes débuts de la section Common Law. Forte de ses 50 années d’expérience, celle-ci est fière de continuer à fournir de nouvelles occasions aux futures générations de Canadiens. » Le doyen intérimaire, Daniel Gervais, a eu ces mots