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Être « branché » et anonyme, est-ce possible?

Ian KerrLa technologie de l'information rend progressivement plus difficile pour quiconque de conserver l'anonymat et la confidentialité de ses activités. Est-il possible de renverser la tendance? 

Me Ian Kerr, professeur de droit de l'Université d'Ottawa est à la tête d'un projet pluriannuel de quatre millions de dollars portant sur le concept de la vie privée à l'intérieur d'une société de plus en plus branchée. Il s'agit d'un effort multidisciplinaire de collaboration pour étudier les structures d'authentification et de surveillance qui affectent les comportements ainsi que les répercussions d'ordre juridique entourant l'anonymat et sa perte imminente.

Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada contribue près de trois millions de dollars au projet — l'une des plus importantes subventions accordées par cet organisme. De plus, la somme d'un million de dollars au total a été fournie par des sociétés telles que Bell Canada, IBM et Entrust Technologies.

Titulaire d'une Chaire de recherche du Canada, Me Kerr dirigera le travail d'une équipe multinationale de 23 grands spécialistes de la vie privée. Plusieurs de ces chercheurs examineront les choix techniques, juridiques et politiques que nous devons faire afin de sauvegarder notre vie privée dans le monde de demain.

L'équipe comprend notamment

  • Ann Cavoukian, commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de l'Ontario
  • Marc Rotenberg, directeur général du Electronic Privacy Information Center (EPIC) à Washington (D.C.)
  • Stephanie Perrin, l'une des spécialistes les plus en vue en matière de vie privée au Canada
  • Steve Mann, pionnier de la technologie « portable » et autres technologies cybernétiques

Ces chercheurs et autres partenaires de recherche, ainsi que plus de 80 étudiants, participeront à ce projet au cours des quatre prochaines années.

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