Tim Lougheed
Si la science est une quête infinie visant à explorer et à améliorer notre compréhension du monde qui nous entoure, la Faculté des sciences de l’Université est elle aussi un ambitieux chantier. Le doyen André Lalonde est là pour en témoigner.
« La Faculté des sciences est une grande famille, dit-il. Les gens se connaissent, et il règne une atmosphère agréable. Notre force réside dans notre capital humain – nos professeurs, notre personnel de soutien, nos étudiants. »
Comme tous considèrent qu’il va de soi d’échanger librement idées et observations, les problèmes potentiels peuvent être résolus avant qu’ils ne prennent de l’importance.
Dans certains cas, la solution consiste à s’assurer que l’équipement dans les laboratoires informatiques soit toujours à la fine pointe. De la même manière, le doyen souligne que l’Enquête nationale sur la participation étudiante, une étude nord-américaine portant sur les attitudes des étudiants de premier cycle, a mis en lumière d’autres zones où l’Université, et la Faculté en particulier, pourraient améliorer leurs services.
Parmi ces améliorations figure une plus grande souplesse qui permet aux étudiants de suivre les cours d’autres facultés et d’avoir un plus grand choix de programmes. Cette attention renouvelée apportée aux programmes s’avère particulièrement importante, vu la popularité et le succès que connaissent les offres multidisciplinaires de la Faculté. Ces dernières comprennent des programmes en sciences biomédicales, biopharmaceutiques et environnementales.
Ces efforts se voient également renforcés par diverses initiatives pédagogiques. M. Lalonde souligne avec fierté le travail du professeur de biologie Jon Houseman, l’un des principaux responsables de la création d’un ensemble de laboratoires d’enseignement à la fine pointe, grâce auquel les étudiants ont accès à une combinaison unique d’équipement de haute technologie et d’expérience pratique.
La Faculté des sciences repousse également les frontières institutionnelles, particulièrement en collaboration avec des établissements de recherche gouvernementaux. Julian Starr, professeur adjoint au Département de biologie, est l’un des nouveaux professeurs prometteurs de la Faculté. Il a été engagé conjointement avec le Musée canadien de la nature. Le professeur Starr jouit dans cette dernière institution d’équipements qui lui permettent de travailler dans son domaine, la systématique et l’évolution des plantes ; ces équipements sont également accessibles à ses étudiants.
M. Lalonde souhaite que la Faculté continue à tisser des liens externes de ce genre. Il considère ce type d’initiative comme une conséquence naturelle de l’emplacement stratégique de l’Université au sein de la capitale nationale, autant que comme un engagement à maintenir un contexte complètement bilingue pour l’enseignement et la recherche, comme stipulé dans le plan stratégique Vision 2010.
Si cet engagement constitue parfois un défi quand vient le temps d’offrir une gamme complète de cours dans les deux langues officielles, c’est un défi que M. Lalonde est plus que prêt à relever. Il demeure optimiste, parce qu’il a également vu des personnes et des départements entiers se mobiliser pour relever ce défi. En fait, ce qu’il considère comme étant le grand défi, c’est de s’assurer que la collectivité universitaire et au-delà sache à quel point la Faculté des sciences réussit bien.
« Notre performance dépasse de loin notre réputation, déclare le doyen Lalonde. Notre défi consiste à parler davantage de nos remarquables réalisations. »