Tim Lougheed
Lorsqu’il a été nommé doyen de l’École de gestion en 2000, Micheál Kelly, comme tout homme d’affaires averti, a dressé une liste des principaux jalons. Le plan d’action ainsi créé a pu sembler déconcertant pour certains, car il visait à assurer le leadership de l’École dans la recherche et l’enseignement en matière d’innovation et d’entrepreneuriat, à placer les programmes de MBA pour cadres et de MBA parmi les 100 premiers au monde, et à déménager dans un nouvel immeuble après avoir recueilli 30 millions de dollars et choisi un nouveau nom pour l’École.
« À ce moment-là, nous croyions que ces objectifs étaient plutôt ambitieux », de préciser M. Kelly.
Cette année, tous les jalons ont été franchis et rayés de la liste. C’est ainsi que cet été, les professeurs et le personnel sont déménagés au pavillon Desmarais, qui accueille désormais l’École sous son nouveau nom, l’École de gestion Telfer. Parmi ces personnes ravies de leurs nouveaux locaux, on compte une vingtaine de professeurs se spécialisant dans l’innovation et l’entrepreneuriat, y compris six professeurs récipiendaires de bourses professorales dans ce domaine, comme la bourse professorale RBC pour l’étude de la commercialisation de l’innovation et la bourse professorale Deloitte en gestion de croissance d’entreprises.
Le changement de nom a eu lieu à la suite du don de 25 millions de dollars effectué en mai par Ian Telfer, un ancien de l’École. Il s’agit de la somme la plus importante jamais promise à une école de gestion canadienne, somme qui a permis de dépasser les 30 millions de dollars. Entre-temps, le programme de MBA pour cadres a figuré deux fois à la liste officielle des 100 premiers au monde et le programme de MBA compte parmi les 150 premiers depuis 2004.
Ces réalisations peuvent en soi sembler très satisfaisantes; mais elles ont aussi encouragé M. Kelly à ajouter d’autres points à sa liste originale.
« L’élan est donné, dit-il. Le talent est là, la culture y est – tout ce dont nous avons besoin pour vraiment faire passer l’École à un niveau supérieur. »
Deux nouveaux programmes de maîtrise mettent cet élan en évidence; l’un est axé sur l’innovation et l’entrepreneuriat, et l’autre sur les systèmes de santé. Ces deux programmes pavent la voie à un programme de doctorat. M. Kelly mentionne que la maîtrise ès sciences dans le domaine des systèmes de santé s’appuie sur le programme de maîtrise de l’École en gestion des soins de santé, lequel remonte à quelque 40 ans.
Bien que le doyen Kelly ne soit pas surpris des progrès réalisés depuis sept ans, il dit que d’autres le sont constamment par le sens prononcé de l’engagement social qu’affichent les étudiants d’hier et d’aujourd’hui. Par exemple, l’Œuvre de charité des étudiants en administration organise un défilé de mode annuel, lequel a permis de recueillir plus de 100 000 $ au cours de la dernière décennie pour le Centre hospitalier des enfants de l’Est de l’Ontario.
Pour M. Kelly, cette conscience sociale témoigne de la culture de l’École, dont reste imprégné un ancien étudiant comme M. Telfer, même après 30 ans. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant que l’École ait pris son nom.
« Une grande fierté est associée à ce nom, ajoute en souriant le doyen. Les diplômés d’il y a dix ans disent maintenant “Je suis un diplômé de l’École Telfer”. »
Related Link: