L’Université d’Ottawa, l’Université Concordia, Queen’s University et le Collège militaire royal du Canada ont reçu collectivement 3,8 millions de dollars de l’Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRNE) du gouvernement fédéral. Cette somme sera consacrée au développement, pour les universités canadiennes, d’un logiciel permettant de faire l’inventaire des matières dangereuses.
Le partenariat est connu sous le nom de Coopérative de l’enseignement supérieur en matière de localisation de l’équipement et des matières dangereuses. Il a été établi pour répondre aux demandes croissantes émanant des autorités de contrôle des gouvernements provincial et fédéral, lesquelles souhaitent la création d’un inventaire d’une sélection de matières dangereuses présentes sur les campus. Par exemple, Environnement Canada a récemment fait une demande en vertu du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement fédéral, un plan qui exigera que toutes les universités soumettent un total de 12 inventaires au cours des deux prochaines années.
Généralement, les systèmes d’inventaires des universités canadiennes sont anciens et souvent mis au défi par les demandes croissantes que l’on fait reposer sur eux. En conséquence, les universités doivent s’en remettre à des systèmes basés sur des documents papier ou des courriels qui ont du retard sur la recherche et dont l’exactitude n’est pas toujours fiable. Cette situation représente également des défis pour les premiers répondants, tels que les pompiers ou les policiers, lesquels souhaiteraient avoir une vision plus juste des matières présentes dans nos installations avant de pénétrer dans les bâtiments.
À la suite d’un processus approfondi de révision, la Coopérative a retenu les services de la compagnie Vertére Inventory Control Systems pour fournir le logiciel qui comblera les besoins des universités canadiennes. L’Université d’Ottawa accueillera l’équipement et le logiciel à la Faculté des sciences au nom de la Coopérative. Par la même occasion, le Bureau de la gestion du risque s’assurera que toutes les exigences réglementaires sont remplies. Ce projet, d’une durée de cinq ans, promet d’être une collaboration dynamique, non seulement entre les universités, mais aussi entre les départements au sein de chaque université. Il est souhaitable que cette initiative constitue un modèle pour toutes les universités du pays.
Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Michael Histed, directeur du Bureau de gestion du risque, à l’adresse suivante : MHisted@uOttawa.ca.