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As-tu deux minutes? - Marie Clausén

Désirez-vous qu’on parle de vous dans cette chronique? Voulez-vous mieux connaître une ou un collègue de travail? Répondez au questionnaire en ligne ou faites-le nous savoir par courriel à gazette@uOttawa.ca ou communiquez avec Melanie Rainville, au 613-562-5708.

  Marie Clausen
   

Marie Clausén, rédactrice en chef, Les Presses de l’Université d’Ottawa

Quel est l’aspect de votre travail qui vous inspire le plus?
Bibliophile impénitente et fière de l’être, je tire une intense satisfaction de participer à la mise au monde de nouveaux livres.

Mon travail me procure également beaucoup d’occasions de mettre en pratique la maxime voulant que la vie (ou tout ce qu’elle contient d’essentiel et de précieux) repose sur les détails. Qu’il s’agisse de finaliser la conception d’une couverture de livre, de discuter de la ponctuation ou de l’emploi d’un terme, ou encore de débattre du choix des caractères, je me retrouve à collaborer étroitement et parfois intensément avec des écrivains réfléchis, des artistes de talent et des réviseurs intelligents qui, comme moi, souscrivent à ce sage principe de vie.

Quel est votre passe-temps favori?
La lecture (bien que d’innombrables titres figurent déjà sur ma liste d’ouvrages à emprunter à la bibliothèque, j’en ajoute un presque tous les jours!), l’écriture (principalement de poèmes), la réflexion et les voyages.

Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?
Peut-être le fait que je possède un escargot de compagnie qui, de temps en temps, se lance dans de fascinantes aventures à la verticale!

Vous venez de gagner un million de dollars. Que faites-vous?
J’en donne une partie à tous mes proches qui ne sont qu’à quelques milliers de dollars du bonheur. Je m’achète une maison avec une énorme cheminée, des parquets aux lattes inégales, une baignoire-sabot, des plafonds bas aux poutres apparentes et une vue donnant sur un magnifique paysage bucolique. Je voyage ensuite pendant quelques mois avant de m’installer chez moi devant un bon feu de bois, avec une pile de livres, une cafetière bien remplie et un carnet de notes à mes côtés.
 
Où vous voyez-vous dans cinq ans?

Ce qu’il y a de bien dans la vie, c’est qu’elle est imprévisible. Cependant, j’adorerais passer le reste de ma vie professionnelle à travailler dans le domaine fantaisiste, prestigieux et créatif de l’édition. Et qui sait, peut-être trouverai-je un jour le courage de fonder ma propre maison d’édition…