Échos du campusÉCHOS DU CAMPUS

Un aperçu de ce que vivent les étudiants diplômés

Mary Kane

Comme la plupart des universités, l’Université d’Ottawa participe régulièrement à nombre d’enquêtes permettant d’évaluer la satisfaction étudiante. Parmi les enquêtes menées auprès de la population étudiante de premier cycle, on compte l'Enquête du Consortium canadien de recherche sur les étudiants universitaires et l’Enquête nationale sur la participation étudiante. Chacune abordant les questions d’un angle différent, les enquêtes fournissent des renseignements importants qui guident la planification et l’élaboration de politiques.

Aux deuxième et troisième cycles, les enquêtes ont été surtout centrées sur les possibilités d’emploi et l’évaluation individuelle de programmes. Cette année, l’Université a participé pour la première fois à l’Enquête auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat. Cette enquête approfondie, réalisée à l’échelle du Canada, touche un large éventail de domaines, y compris la satisfaction à l’égard des programmes, le développement de compétences professionnelles et les dettes d’études. Parmi les participants, on compte toutes les universités de l’Ontario, ainsi que le groupe des treize universités canadiennes à haute intensité de recherche (G13) dont est membre l’Université d’Ottawa depuis 2006.

Près de 1 200 étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa (soit 34 % de la population aux cycles supérieurs) issus de trois types de programmes différents (maîtrise sans thèse, maîtrise avec thèse et doctorat) ont participé à l’enquête de 2007.

« L’enquête vient combler le besoin de sonder de manière systématique, à l’échelle de l’Université, les étudiants diplômés », affirme Pierre Mercier, vice-recteur associé à la recherche institutionnelle et planification. « Elle nous permet de nous comparer aux autres établissements, particulièrement à ceux du G13. Il s’agit de la meilleure comparaison qui soit, étant donné l’importance de la recherche aux deuxième et troisième cycles ». 

La Faculté des études supérieures et postdoctorales (FESP), le comité administratif et les comités de planification des programmes sont actuellement à discuter des résultats. Un sommaire préliminaire des résultats a aussi été envoyé aux étudiants.

« Il s’agit d’un outil fort apprécié. La FESP a également recours à de nombreuses autres méthodes, par exemple des enquêtes à l’interne et des groupes de discussions, lesquels nous permettent de mieux comprendre les défis que nous devons relever et les besoins de nos étudiants », affirme Gary Slater, doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales. « Avec les facultés et les autres services du campus, dont le Service d’appui au succès scolaire, nous tentons d’aborder les préoccupations soulignées et d’offrir les services auxquels on s’attend d’une université à haute intensité de recherche. »

L’analyse préliminaire souligne certains points clés :

  • Développement de compétences professionnelles : Les étudiants et étudiantes ont été invités à évaluer la qualité du soutien et de la formation reçus à l’égard du développement de compétences professionnelles dans les domaines tels que l’enseignement, la rédaction et la publication des résultats de recherche. De façon générale, les résultats observés pour nos programmes de maîtrise et de doctorat sont similaires aux résultats obtenus par les universités du G13. Cependant, nos résultats semblent inférieurs aux résultats des autres universités à l’égard du développement de compétences associées à l’enseignement et aux règles d’éthique.

  • Expérience en recherche : Les étudiants à la maîtrise et au doctorat ont témoigné d’un niveau de qualité semblable à celui des autres universités du G13 en ce qui concerne l’expérience en recherche. Puisque la recherche se situe au cœur des activités des diplômés, un classement positif à cet égard s’avère important.

  • Soutien financier : Trente-cinq pour cent des étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa bénéficient de bourses d’études couvrant leurs droits de scolarité, soit plus de la moyenne de 11 p. 100 dans les universités du G13. Un examen approfondi est nécessaire pour évaluer la comparabilité du soutien en ce qui a trait à la valeur monétaire.

Bien que les résultats concernant les programmes de maîtrise sans thèse soient similaires à ceux obtenus par le G13, il semble que le niveau de satisfaction des étudiants de maîtrise et de doctorat ait été moins élevé lorsqu’on leur a demandé s’ils choisiraient de nouveau la même université. D’autres recherches sont nécessaires afin de mieux comprendre ces réponses, lesquelles ne ressortent aucunement dans l’une ou l’autre des questions plus précises. 

Étant donné que l’Université cherche à accroître le nombre d’étudiants aux cycles supérieurs de 33 p. 100 d’ici 2010, il est plus important que jamais d’écouter ce que les diplômés ont à dire. L’Enquête auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat permet d’accroître les connaissances et d’offrir des renseignements importants sur les pratiques pédagogiques aux cycles supérieurs.

Liens connexes :

Enquête auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat

Bureau de la Recherche institutionnelle et planification