Le Bureau de la gestion du risque, de l’environnement et de la santé-sécurité au travail (BGR), le bureau responsable de coordonner le Programme d’interventions en cas d’urgence et d’opérations de rétablissement de l’Université, procède à la révision du plan d’interventions en cas d’urgence de l’Université dans la foulée des événements tragiques survenus à Virginia Tech.
« Les mesures d’urgence font l’objet d’une évaluation constante de la part de l’Université. Cependant, nous devons nous assurer que nos plans sont révisés et mis à jour en fonction de toute nouvelle information dont nous disposons suite à des événements comme les fusillades tragiques du Collège Dawson et de Virginia Tech », affirme Lori Warren, directrice adjointe/gestionnaire, Systèmes et planification, qui coordonne le Programme d’interventions en cas d’urgence et d’opérations de rétablissement.
En plus de porter une attention constante à l’amélioration d’éléments de programme en fonction des leçons apprises, Mme Warren travaillera de concert avec les Services de protection afin d’étudier de manière plus spécifique les plans d’évacuation. On veut ainsi s’assurer, déclare-t-elle, que les 40 000 étudiants et membres du personnel de l’Université pourraient être déplacés vers des lieux sécuritaires désignés en cas d’urgence.
Le Programme d’interventions en cas d’urgence et d’opérations de rétablissement prend en compte tous les types d’urgences, allant de petits événements de niveau 1, tel le déversement d’un conteneur de matières dangereuses qui peut être nettoyé par une personne, jusqu’à des urgences de niveau 3, comme l’éclosion d’une maladie infectieuse, une fusillade ou une catastrophe naturelle. D’autres éléments du programme comprennent la planification des communications, des équipes spécialisées d’interventions internes et l’établissement d’étroites relations avec des ressources externes.
En plus du plan général d’interventions d’urgence, chaque faculté et service présent sur le campus a désigné une personne responsable de mettre sur pied son propre plan d’urgence, avec le soutien du BGR.
L’année passée, l’Université s’est associée avec le Algonquin College et la Carleton University en vue d’élaborer un plan relatif à l’éclosion de maladies infectieuses et la pandémie de grippe. Les Services de protection entretiennent également une étroite relation de travail avec les services de police, des incendies et paramédicaux de la ville d’Ottawa.
L’Université a également mis sur pied une équipe d’assistance en cas de crise qui offrira « un premier secours psychologique » suite à tout événement majeur, déclare Claude Giroux, directeur des Services de protection. Il espère que l’équipe sera prête à intervenir dès cet automne, de manière à coïncider avec l’achèvement des mises à jour du plan d’urgence du BGR. La nouvelle équipe travaillera de concert avec des services déjà disponibles pour l’Université.
« Lorsque nous devons faire face à des incidents qui ne nous concernent pas nécessairement, mais qui se produisent dans des installations semblables aux nôtres, nous voulons que notre communauté soit consciente du fait que nous pouvons lui offrir des services de consultation et d’autres services » déclare Mme Warren.
Les facultés et le personnel seront en mesure de consulter le plan par l’entremise du site Internet. Entre-temps, l’Université demande à toutes les facultés et au personnel de rester vigilants en ce qui concerne la sécurité sur le campus. « La sécurité n’est pas la responsabilité d’un seul membre du personnel ou d’une personne en particulier, c’est la responsabilité de tous », d’affirmer M. Giroux.