Nathalie Bélanger, Chaire de recherche sur la francophonie canadienne, Faculté d’éducation
Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?
Un bon roman! Les Romain Gary, Azouz Begag, Robert Musil, Lawrence Durrell, Simone de Beauvoir, Nancy Huston, pour n’en nommer que quelques-uns, me permettent de mieux comprendre les relations humaines. Je trouve cela fort inspirant quand on travaille en sociologie de l’éducation.
Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à votre domaine de recherche?
Je me suis toujours intéressée tant aux relations de pouvoir et aux représentations sociales qui font qu’une personne est jugée a/normale, marginale, différente, qu’aux conséquences de ces représentations au sein d’un groupe, par exemple dans une salle de classe d’une école de langue française en milieu minoritaire…
Quel moment dans votre vie vous a donné le plus de fierté?
N’y a-t-il rien de plus valorisant pour un prof en milieu universitaire que d’apprendre qu’un étudiant ou une étudiante pour qui vous aviez rédigé une belle lettre de recommandation vient d’obtenir la bourse d’études ou le poste convoité?
Quelle personne exerce la plus grande influence dans votre vie aujourd’hui?
Sans aucun doute ma fille, Océane, qui a deux ans et demi; c’est elle, en fait, qui gère mon emploi du temps!
Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?
Que je chante dans une chorale dont le répertoire est composé de chants francophones!