Lise Bazinet
La Faculté des sciences sociales se prépare à accueillir davantage d’étudiants et d’étudiantes aux cycles supérieurs dans les quatre prochaines années.
« De nos jours, ce qui fait la plus grande fierté de la Faculté des sciences sociales, c’est la pertinence de ses programmes d’études », déclare le doyen, François Houle. « C’est le cas au premier cycle, et c’est tout aussi important aux études supérieures. »
Le doyen est heureux de voir à quel point les nouveaux programmes du baccalauréat répondent aux attentes des étudiantes et des étudiants, qui reconnaissent la qualité et le caractère innovateur des programmes. « Les étudiants de certains programmes apprécient particulièrement le fait que leurs cours se font en lien avec la communauté, le gouvernement et la fonction publique, sans compter les organismes internationaux tels que l’ONU, la Banque mondiale et autres organismes non gouvernementaux. »
L’aspect international plaît à un nombre croissant d’étudiants, de plus en plus conscients des transformations sociales et du rôle qu’ils seront appelés à jouer dans le monde. La Faculté a donc intégré un volet international dans plusieurs de ses programmes d’études. À titre d’exemple, elle propose maintenant des cours au Sénégal, au Kenya, en Argentine et à Tahiti, en partenariat avec des groupes communautaires et des centres de recherche en développement.
« Le premier cycle a connu une forte croissance qui s’est maintenant stabilisée », affirme le doyen. « Nous sommes prêts à présent pour la croissance aux études supérieures. À cette fin, on a misé sur le même principe gagnant, la création et le développement de programmes qui répondent vraiment aux besoins de la population étudiante et du monde qui nous entoure. Comme l’exprime Vision 2010, on vise une expansion de 50 p. 100 d’ici 2010-2011, pour passer de 625 à 950 étudiants aux cycles supérieurs. » Aujourd’hui, la Faculté compte environ 350 étudiants à la maîtrise et 250 au doctorat.
Dans les quatre prochaines années, la toute nouvelle École d’affaires publiques internationales, qui sera lancée officiellement très prochainement, devrait compter 75 étudiants. Le nouveau programme d’administration publique, quant à lui, mettra l’accent sur la recherche.
Deux départements doubleront pratiquement leurs effectifs : il s’agit de l’École d’études politiques et du Département de criminologie qui passeront de 25 à 50 étudiants à la maîtrise, et de huit ou neuf à 14 au doctorat.
La maîtrise-doctorat en psychologie acceptera dorénavant jusqu’à 29 étudiants (plutôt que 20), ce qui n’est pas une mince affaire étant donné le nombre d’heures de pratique supervisée nécessaire à la reconnaissance professionnelle des diplômés.
Pour parachever sa maîtrise actuelle, l’École de service social prépare un doctorat qui pourrait voir le jour dès 2009, à temps pour profiter à la deuxième vague de la double cohorte ontarienne qui finira alors son deuxième cycle. Elle veille également à l’élaboration d’un nouveau baccalauréat, afin d’offrir des grades aux trois cycles d’enseignement universitaire, comme le font la plupart des unités de la Faculté.
Le doyen Houle ne perd pas de vue les deux autres principaux objectifs de sa faculté énoncés dans Vision 2010 : l’amélioration de l’expérience universitaire au premier cycle, ainsi que le rajustement de l’équilibre linguistique par l’augmentation des francophones et francophiles.
En bref
– Les subventions et contrats de recherche ont doublé depuis trois ans pour atteindre les 6,5 millions $.
– Dans le nouveau pavillon Desmarais, l’allocation des espaces est telle qu’il ne restera que deux ou trois bureaux libres par étage, qui seront vite remplis.
– Côté ressources humaines, on mise sur la transformation des postes contractuels en postes permanents pour le personnel de soutien.
Lien connexe: