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Quand le corps va, tout va

Jocelyne Morin-Nurse

   
   
Les journées allongent, la température se réchauffe, et ça donne envie de bouger! Mais quelle activité choisir? On trouve une multitude d’options aux installations du Service des sports de l’Université d’Ottawa.

Tant le pavillon Montpetit que le Centre de la santé et du mieux-être offrent une panoplie d’activités, dont le squash, la natation, les arts martiaux et le conditionnement en groupe. Qui plus est, on peut obtenir les services d’un entraîneur personnel spécialisé pour bien s’orienter.

« Lorsqu’on commence, on doit se fixer des buts réalistes », explique Isabelle Després, entraîneure depuis cinq ans au Service des sports et maintenant aussi chez Motion Matters. « Bien que les magazines semblent nous dire que les résultats seront immédiats, ce n’est pas vrai. Au début, c’est le système neurologique qui se développe, pour donner de la force, mais on ne verra pas de gros muscles. »

Peu importe l’activité, il est important d’en choisir une qui répond à nos goûts et intérêts. Si on aime le volet social du sport, il est préférable, par exemple, de se joindre à une équipe de soccer, à une classe de danse sociale ou d’aller au centre d’entraînement avec des amis. Plus on s’amuse, meilleures sont les chances qu’on soutienne l’effort.

Pascale Lafrance, adjointe scolaire au Département de musique, est l’une de ces personnes qui rend visite au centre d’entraînement du pavillon Montpetit avec son conjoint, question de s’encourager l’un l’autre. Afin de s’assurer d’avoir un programme d’entraînement varié et convenable, Mme Lafrance et son conjoint font appel aux services de Mme Després depuis octobre dernier. « La première fois que nous sommes allés au centre, nous ne savions pas vraiment si la façon dont nous nous servions des appareils était la bonne », dit Mme Lafrance. « Puisque Isabelle nous a montré comment faire les exercices, mais surtout comment ne pas les faire, nous avons la certitude que ce que nous faisons est bien et que nous ne nous blesserons pas. »

Mme Després, qui travaille aussi comme physiothérapeute au centre de médecine sportive Ray-Friel, précise qu’il faut non seulement faire attention à la source de notre information en ce qui a trait à nos activités physiques, mais aussi se rappeler que, puisqu’on devrait combiner une alimentation saine à de l’exercice tous les jours, il s’agit réellement d’un mode de vie. « L’exercice doit être en harmonie avec le reste de notre vie », dit Mme Després. « Si on peut y accorder une heure, tant mieux, mais si on n’a qu’une demi-heure, c’est beau aussi. Quant aux parents, leurs enfants ont besoin d’exercice eux aussi. Ça n’a pas besoin d’être laborieux. Aller dehors courir avec eux, c’est de l’exercice, et pendant ce temps tout le monde bouge. »

Même s’il est parfois difficile de persévérer dans une activité physique, surtout lorsqu’on ne voit pas de résultats sur-le-champ, on développe tout de même l’habitude en un rien de temps, et les effets se font sentir rapidement. « On se sent vraiment bien après quelques semaines d’entraînement », dit Mme Lafrance. « Déjà, je sens que mes articulations fonctionnent mieux. Ça fait vraiment toute une différence. »

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