Désirez-vous qu’on parle de vous dans cette chronique? Voulez-vous mieux connaître une ou un collègue de travail? Répondez au questionnaire en ligne ou faites-le nous savoir par courriel à gazette@uOttawa.ca ou communiquez avec Melanie Rainville, au 613-562-5708.
Georges Sioui, coordonnateur du Programme d’études autochtones
Quelle est votre fonction la plus importante à l’Université?
Aider l’Université à créer en son sein une place à la hauteur des attentes des peuples autochtones.
Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?
La chance qui m’est donnée de sensibiliser les étudiants et la société au sujet de l’héritage et de la vision des nations autochtones.
Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à votre domaine de recherche?
La conscience sociale que j’ai héritée de ma famille, de mes ancêtres.
Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?
Je changerais la pensée linéaire et patriarcale du monde.
Quelle personne exerce la plus grande influence dans votre vie aujourd’hui?
Mon fils, car il est la projection dans le futur d’une conscience dont j’ai hérité.
Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?
Que je suis d’abord un créateur, un chansonnier, un poète.
Quel est votre passe-temps préféré?
Apprendre des autres; écrire.
Vous avez gagné un million de dollars. Que faites-vous?
Je fonde une maison d’édition qui publiera les œuvres philosophiques et artistiques des créateurs autochtones des Amériques.
Selon vous, quelle qualité est la plus précieuse?
La simplicité.
Où vous voyez-vous dans cinq ans?
À la tête d’une vaste entreprise de recherches sur la première civilisation du Canada, à l’Université d’Ottawa.
Quel est votre plus grand espoir pour l’avenir?
Éduquer mon peuple autochtone, afin qu’il puisse faire sa contribution vitale à l’évolution du monde.
