Lise Bazinet
La Faculté des études supérieures et postdoctorales connaît depuis quelques années une poussée de croissance sans pareil – tant du nombre d’étudiants et de programmes d’études que de sa présence sur la scène nationale.
Parmi toutes les universités ontariennes, c’est l’Université d’Ottawa qui a connu la plus forte croissance du nombre d’étudiants au doctorat entre 2002 et 2004. Les objets d’augmentation du nombre d’étudiants aux cycles supérieurs fixés pour l’Université pour l’automne 2007 (par rapport à 2002) sont de 10 p. 100 de l’objectif de croissance pour l’ensemble de la province. Cet objectif reflète le succès notable qu’à connu l’Université au cours des cinq dernières années en matière de croissance des inscriptions.
Il y a longtemps qu’on avait vu une telle hausse aux études supérieures. En septembre 2006, l’Université a connu une augmentation de 17 p. 100 de nouvelles admissions, dans quatre domaines en particulier : les sciences de la santé (hausse de 46 p. 100), les sciences sociales (38 p. 100), le droit (36 p. 100) et les arts (30 p. 100).
« Cette croissance se poursuivra en septembre prochain, alors qu’on ouvrira les portes à la double cohorte ontarienne des finissants du baccalauréat, attendus en grand nombre à la maîtrise et au certificat d’études supérieures », précise le doyen Gary Slater. Contrairement à l’entrée au bac de cette cohorte en septembre 2003, elle ne grossira pas la population totale qui se situe aujourd’hui à 34 380. Elle en transformera plutôt le profil : alors que maintenant environ 11 p. 100 de la population étudiante au total est aux études supérieures, d’ici quatre ans cette proportion devrait atteindre au moins 16 p. 100.
Pour accueillir cette croissance, la FÉSP a mis sur pied plusieurs nouveaux programmes fort attendus. Par exemple, à compter de septembre prochain, la physiothérapie et l’ergothérapie deviendront des programmes de deuxième cycle. À terme, il s’agira d’offrir les études jusqu’au doctorat dans toutes les disciplines. En tout, dix programmes sont en préparation pour les prochaines années, du jamais vu. Le rythme de création de programmes s’accélère en effet depuis cinq ans.
« Pourtant, la FÉSP n’est pas une faculté comme les autres. Son rôle s’apparente davantage à celui d’un service, étant donné que dans le quotidien elle chapeaute des activités communes aux neuf facultés d’enseignement (toutes les autres!), dont la création de programmes d’études, la gestion des thèses, l’aide financière aux étudiants, l’encadrement des stages de recherche postdoctorale dans tous les champs d’exercice de l’Université, sans parler du marketing et de l’évaluation de la qualité des programmes », explique le doyen Gary Slater.
En bref :
– Gary Slater soutient qu’un défi des prochaines années consistera à augmenter la présence francophone aux études supérieures.
– Un bon sixième de la population aux cycles supérieurs est installé au campus des sciences de la santé.
– Environ 80 p. 100 de nos étudiants canadiens au doctorat et 45 p. 100 des étudiants de maîtrise sont récipiendaires d’une bourse d’admission.
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De temps à autre, la Gazette traitera des nouveautés et des projets au sein des dix facultés de l'Université.