Susan Hickman
Les membres du corps professoral et du personnel de soutien sont en train de faire le point sur les résultats du sondage sur le climat de travail mené l’automne dernier. Le sondage confidentiel en ligne administré par Mercer Human Resources Consulting cherchait à évaluer le degré de satisfaction des membres du personnel par rapport au milieu de travail ainsi que leur niveau d’engagement dans leur travail à l’Université.
« Nous nous engageons fermement à concevoir un plan d’action fondé sur les opinions exprimées par les employés », a dit le recteur, M. Gilles Patry. « Un dialogue ouvert et continu avec tous les employés est essentiel à notre succès, et c’est pourquoi nous donnerons suite aux résultats de cette initiative majeure. »
M. Patry se dit encouragé par les résultats positifs. « Les employés sont fiers de travailler à l’Université d’Ottawa et ils tiennent à ce qu’elle réussisse. Les répondants comprennent clairement la mission et le mandat de l’institution et ils partagent l’engagement de l’Université envers la promotion du bilinguisme. »
Les résultats du sondage montrent que le personnel enseignant est très attentif à la réussite du corps étudiant à l’Université. Les professeurs expriment aussi un fort sentiment de réalisation personnelle. D’autre part, les membres du personnel de soutien sont confiants d’être en mesure de faire leur travail. Ils ont aussi beaucoup de loyauté envers leur unité de travail et ils appuient fortement le bilinguisme.
Néanmoins, un grand nombre de personnes qui ont répondu au sondage ont dit craindre que la haute direction ne fasse rien après avoir pris connaissance des résultats, a précisé la directrice du développement organisationnel, Mme Nancy Lalonde, qui a coordonné le sondage.
« Seulement 42 p. 100 des personnes qui ont répondu au sondage croient que l’on prendra des mesures concrètes sur les questions qui ont énumérées dans le sondage », a-t-elle souligné.
Même si l’Université ne sera pas en mesure de s’occuper immédiatement de tous les problèmes soulevés, elle entend se concentrer sur quelques points clés au cours de la prochaine année, a dit Mme Lalonde.
« Le mouvement prend de l’ampleur. Nous avons déjà commencé. Les doyennes et doyens, ainsi que les directrices et directeurs ont pris connaissance des résultats il y a près de deux semaines, et ils ont déjà commencé à les interpréter et à considérer les processus qu’ils veulent engager avec leur personnel. »
Mme Lalonde a expliqué que l’administration suivrait cinq étapes principales pour assurer le suivi du sondage : lire les rapports, interpréter les données, communiquer avec le personnel et assurer sa participation, établir l’ordre des priorités et élaborer des plans d’action.
« Les gestionnaires sont engagés à suivre toutes ces étapes clés », d’affirmer Mme Lalonde. « Et nous voulons nous assurer de leur fournir tout l’appui nécessaire. »
À cette fin, les doyens ainsi que les directeurs recevront une formation qui leur permettra d’analyser et d’interpréter de façon juste les résultats du sondage pour bien orienter leur action.
« L’un des facteurs importants pour le succès du sondage, c’est de maintenir un dialogue ouvert et continu avec le personnel », a souligné Mme Lalonde. « Une autre clé du succès, c’est la coordination des plans d’action locaux avec l’ensemble des mesures prises par l’Université. »
Les plans généraux seront acheminés aux facultés et services, tandis que certains départements se concentreront sur des questions qui les intéressent particulièrement.
« Les données du sondage ne seront pas examinées isolément. Elles seront intégrées et alignées au reste de la planification stratégique en cours à l’Université, comme Vision 2010. »
Vision 2010 est le plan stratégique que l’Université a entrepris en 2004 pour définir sa vision, ses orientations et ses objectifs.
L’administration universitaire continuera à recueillir confidentiellement les idées du personnel de soutien et du corps professoral, a dit Mme Lalonde, de façon à mesurer annuellement le progrès accompli. On continuera aussi à élaborer des plans d’action fondés sur les résultats qui contribueront à créer un meilleur milieu de travail.
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