Sean Rushton
Imaginez-vous en train de sonder les profondeurs de l’océan pour trouver de nouvelles formes de vie, ou au cœur d’une campagne de promotion du prochain jeu vidéo à succès, ou peut-être même occupé à chercher comment sauver la planète du réchauffement climatique.
De gauche à droite, Nancy Ceresia, rédactrice; François Chapleau, éditeur; et Louise Jubinville, rédactrice associée.
C’est en plein ce que François Chapleau, éditeur du magazine Imagine de l’Université d’Ottawa, souhaite pour les jeunes partout au Canada : qu’ils laissent courir leur imagination.
« Avec Imagine, notre objectif est de démystifier l’éducation supérieure pour les adolescents en leur montrant ce que nous faisons à l’Université, mais dans leur langage », affirme M. Chapleau, vice-recteur associé à la gestion des effectifs scolaires et registraire de l’Université. « Nous voulons intéresser les jeunes en traitant de sujets qui les touchent et qui leur sont utiles, pour qu’ils disent “Hé, c’est ça qu’ils font à l’Université?” ».
La publication, qui a célébré son premier anniversaire en octobre, est le premier magazine universitaire au Canada conçu pour les jeunes de 13 à 17 ans dans une optique multidisciplinaire.
Bien qu’il existe d’autres magazines de recherche destinés aux jeunes, M. Chapleau et ses collègues de l’Université estimaient qu’il y avait place pour un magazine de vulgarisation qui couvrirait l’ensemble des recherches de pointe menées en milieu universitaire – non seulement en sciences, mais aussi aux arts, en sciences humaines, et ainsi de suite.
C’est un besoin que Nancy Ceresia, rédactrice en chef d’Imagine, s’efforce de combler en choisissant les sujets des trois numéros du magazine publiés chaque année.
« Le but d’Imagine est de traiter des sujets ayant un lien avec la recherche dans l’optique de ce qui compte dans la vie d’un adolescent, explique Mme Ceresia. Nous le faisons en abordant des sujets d’actualité, mais aussi en les traitant sous plusieurs angles. Jusqu’à présent, nous avons parlé d’identité, d’environnement, de communication et de liberté. »
En soulevant des aspects inédits et parfois insoupçonnés des sujets, Imagine encourage les jeunes à réexaminer leurs propres connaissances. Chaque numéro étudie un nouveau sujet, l’analyse, le critique et invite les lecteurs à envoyer au magazine leurs commentaires et leurs opinions.
Le bassin d’abonnés d’Imagine comprend les élèves du secondaire qui ont participé aux mini-cours d’enrichissement de l’Université.
« Pendant une semaine, des élèves de 8e et 9e année – notre public cible – viennent sur le campus l’occasion de ces mini-cours, indique Nancy Ceresia. C’est le cadre idéal pour présenter le magazine. Ces élèves se retrouvent dans un nouveau contexte où ils peuvent apprendre des choses qui vont au-delà du programme scolaire du secondaire. »
Dès le début, cet aspect a fait partie des objectifs du magazine.
« Nous souhaiterions qu’Imagine devienne une référence pour les élèves comme pour les enseignants et enseignantes, et que la publication leur fournisse des idées de projets et des thèmes de discussion en classe, dit François Chapleau. C’est pourquoi chaque article est accompagné d’une liste de lectures complémentaires, afin que les jeunes puissent explorer en profondeur les sujets les plus complexes. »
Imagine a reçu un accueil extraordinairement favorable à sa première année de publication. Tournant leur regard vers l’avenir, Mme Ceresia et M. Chapleau prévoient assurer la présence du magazine dans le cyberespace, ce qui suppose l’adoption d’un format interactif.
Imagine paraît trois fois par année, en octobre, en février et en juin. On s’abonne sans frais à www.imagine.uOttawa.ca.