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Hommage à une francophile engagée

  Caroline Andrew
   
Caroline Andrew, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa, a reçu le Prix de la Francophonie de l’Ontario (francophile de l’année) du gouvernement de l’Ontario lors d’une cérémonie spéciale le 20 novembre dernier à Ottawa. Ces nouveaux prix du gouvernement de l’Ontario visent à reconnaître les gens dont l’apport a été d’une importance capitale pour l’avancement du fait français en Ontario.

Originaire de la Colombie-Britannique, Mme Andrew a fréquenté l’université de la Colombie-Britannique, ainsi que l’université de Toronto et l’Université Laval, avant d’entreprendre sa carrière à l’Université d’Ottawa en 1971. Parmi les facteurs qui l’ont amenée à choisir l’Université, elle souligne l’engagement de celle-ci à promouvoir la culture française en Ontario. « Les relations avec la collectivité francophone de l’Ontario font partie du mandat de l’Université. C’était alors très important pour moi et ça le demeure aujourd’hui », a dit Mme Andrew.

« J’ai eu la chance de travailler à des projets, au sein de l’Université et dans la communauté, qui faisaient partie de ce rôle de l’Université d’Ottawa », a-t-elle ajouté.

Francophile engagée et déterminée, Caroline Andrew est sans conteste l’une des figures de proue de la francophonie d’Ottawa et de l’Ontario. Parmi ses nombreuses activités, il faut souligner sa participation à la Fondation franco-ontarienne et à l’Association française des municipalités de l’Ontario, ainsi que le rôle éminent qu’elle a joué à titre de vice-présidente du comité consultatif de la Ville d’Ottawa sur les services en français. Elle est également membre de longue date du conseil d’administration du Centre de ressources communautaires de la Basse-Ville, de même que du conseil de direction d’Inter Pares, organisme canadien voué à l’amélioration du sort des femmes des pays en voie de développement, dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la vie politique. Elle a aussi contribué aux travaux du groupe de travail sur l’accès des femmes aux services municipaux de la Ville d’Ottawa.

Le prix vient reconnaître la professeure Andrew comme une puissante force de changement dans sa collectivité. Selon le comité de sélection, « Mme Andrew a toujours fait la promotion de la francophonie dans sa faculté et dans sa collectivité. Sa conscience sociale et son rôle actif dans la communauté francophone méritent d'être reconnus. »

« C’est un grand privilège pour l’Université d’Ottawa de pouvoir compter sur une professeure de la trempe de Caroline Andrew, d’autant plus qu’elle est une ambassadrice hors pair pour l’Université d’Ottawa en matière de bilinguisme », a souligné le recteur Gilles Patry.

En plus de promouvoir la culture et la langue françaises dans tous ses engagements professionnels et bénévoles, elle a toujours exprimé sa ferme conviction que les universités ont le devoir de bâtir des communautés fortes, grâce à l’enseignement, la formation et la recherche. « La mise sur pied de nouveaux programmes tels que l’École de travail social, qui contribuent à améliorer l’efficience sociale, est l’un des moyens par lesquels l’Université rend service à la collectivité », ajoute-t-elle.

Pour Caroline Andrew, ce sentiment du devoir communautaire est d’une importance primordiale. Ce prix vient montrer « à quel point il importe que l’Université se voit comme faisant partie intégrante de la communauté au sein de laquelle elle est appelée à jouer un rôle ».

Les autres lauréats des Prix de la francophonie de l’Ontario 2006 sont Gérald Savoie, ancien de l’Université et président et chef de la direction de l’hôpital Montfort; Annie Dell, directrice régionale du Réseau de développement économique et d'employabilité de l'Ontario; et Raymond Tremblay, recteur de l’Université de Hearst.

La date limite des mises en candidature pour la deuxième série annuelle des Prix de la francophonie est le 1er avril 2007.

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