Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?
Les étudiants et les étudiantes. Leurs questions et leurs commentaires sont précieux pour mes recherches, qui portent sur le transfert de la théorie à la pratique en enseignement.
Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à votre domaine de recherche?
J’enseignais en Alberta, en milieu francophone, lorsqu’un jour, le président de l’assemblée législative a dit à un député que parler le français était un privilège et non un droit. L’injustice sociale m’a toujours préoccupée, mais cet incident a canalisé mon intérêt et je me suis mise à m’intéresser aux droits linguistiques et à l’éducation en milieu minoritaire.
Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?
Je supprimerais les injustices sociales et systémiques qui sont à la base des inégalités entre les individus, les provinces, les pays et les continents.
Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?
Mon père est anglophone.
Quel est votre passe-temps préféré?
Jardiner.
Selon vous, quelle qualité est la plus précieuse?
L’équité (à ne pas confondre avec l’égalité) et la curiosité.
Quel est votre plus grand espoir pour l’avenir?
Pour moi? Que mon travail ait un impact positif dans le monde de l’éducation. Pour la société? Que l’on vienne à comprendre que la diversité, la variation, la différence sont la norme. L’existence d’une norme fixe et universelle est une fiction.