Des photographies saisissantes ont été présentées au Centre universitaire du 5 au 18 octobre. Quiconque a vu ces portraits de femmes afghanes œuvrant en communication n’a pu rester insensible à leur puissance d’évocation.
L’exposition
Des voix qui portent : l’actualité par les femmes afghanes dépeint la vie de femmes d’Afghanistan qui font profession de journalistes, productrices, gestionnaires, auteures, photographes, cinéastes, parlementaires ou défenseures des droits de la personne.
L’Université d’Ottawa, en collaboration avec l’université Carleton et l’ambassade d’Afghanistan, a accueilli cette importante exposition consacrée à des femmes afghanes qui, par leur travail de communicatrices, aident à donner une voix à toutes les femmes de l’Afghanistan. Leur histoire est d’autant plus remarquable quand on pense aux luttes qu’elles ont dû mener sous le régime des Talibans qui interdisait l’éducation et l’emploi des femmes.
Bien qu’on ne puisse nier la dure réalité des femmes en Afghanistan, l’exposition montre aussi le visage de l’espoir. Les organisatrices Jane McElhone et Khorshied Samad ont d’ailleurs affirmé qu’elles tenaient à souligner les aspects positifs de la situation. C’est ainsi que dans une série de photos, on est frappé par la mine réjouie de femmes qui votaient pour la première fois lors des élections présidentielles d’octobre 2004. Quarante pour cent des huit millions d’électeurs étaient des femmes.
L’exposition, qui présente le travail des photographes canadiennes Marija Dumancic, Elise Jacob, Leslie Knott, et Lana Slezic, a été inaugurée officiellement par Omar Samad, ambassadeur d’Afghanistan au Canada, et par le recteur Gilles Patry. L’honorable Josée Verner, ministre de la Coopération internationale et ministre de la Francophonie et des Langues officielles, était aussi présente pour accueillir les membres de la communauté universitaire et du corps diplomatique qui assistaient à l’inauguration le 5 octobre.
L’exposition tiendra l’affiche au rez-de-chaussée de la bibliothèque Maxwell MacOdrum, à l’université Carleton, jusqu’au 6 novembre 2006.