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L’Université d’Ottawa : un carrefour international

Mercedes Déziel-Hupé

  Etudiants étrangers
   
Chaque année, un nombre croissant d’étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa s’aventurent à l’étranger pour y faire des études. En 2006 seulement, 197 d’entre eux ont décidé d’aller étudier ailleurs, une hausse par rapport aux deux années précédentes (141 et 128 étudiants). Nicolas Verastegui, du Bureau international, attribue cette augmentation aux programmes internationaux et aux effets de la mondialisation sur le plan universitaire et scolaire. Il souligne également que « l’Université d’Ottawa offre des bourses pour la mobilité étudiante à tous les participants aux programmes d’échanges ».

Un de parti, deux de retrouvés : c’est ainsi que de 350 à 450 étudiants venus d’ailleurs nous arrivent sur le campus annuellement. Sylvie Lee, conseillère aux études au Bureau international, note la présence de près de 2000 étudiants étrangers sur le campus. Et qui sont ceux et celles qui choisissent l’Université d’Ottawa? Beaucoup nous viennent de la Chine continentale, le pays « source » le plus important avec 450 étudiants par année. Les quatre autres pays en ordre d’importance sont l’Inde, l’Iran, le Liban et la Corée du Sud.

Qu’est-ce qui attire chez nous ces étudiants et en quoi leur présence nous est-elle profitable? Mme Lee explique que plusieurs portent leur choix sur la plus grande université bilingue en Amérique du Nord en raison de la diversité de ses programmes, mais aussi pour le multiculturalisme et l’expérience de partage : « Notre campus est cosmopolite. C’est une expérience enrichissante d’intégrer et d’accepter cette diversité dans notre communauté. » Le personnel administratif et le corps professoral de l’Université font aussi en sorte que l’expérience des étudiants étrangers soit des plus positives.

C’est d’ailleurs pour faciliter la transition des étudiants étrangers que le Bureau international, de concert avec le Service des ressources humaines, offre des ateliers aux membres du personnel universitaire. Les séances de formation portent sur « la communication interculturelle, la diversité culturelle et le travail dans un contexte multiculturel ».