Susan HickmanAprès avoir présenté son plan
Vision 2010, l’an dernier, l’Université d’Ottawa demande maintenant à son personnel enseignant et à son personnel de soutien d’évaluer leur milieu de travail et leur niveau d’engagement envers leur travail à l’Université.
Durant la dernière semaine de septembre, tous les employés – à temps plein, à temps partiel et à contrat – seront invités à remplir le premier questionnaire annuel sur le climat de travail à l’Université. L’exercice s’effectuera en ligne et en toute confidentialité. Le questionnaire vise à renseigner la haute direction sur la manière dont le personnel perçoit son travail et son rôle à l’Université.
Il y a deux ans, l’Université a procédé à l’exercice de planification stratégique
Vision 2010 pour définir sa vision, ses orientations et ses objectifs. L’engagement du personnel enseignant et du personnel de soutien est une composante centrale de cette planification.
L’an dernier, l’Université a introduit le son « tableau de bord », un outil qui articule
Vision 2010 en éléments clairs et mesurables et qui établit des cibles d’amélioration à la grandeur de l’Université. Parmi celles-ci, on compte l’excellence scolaire, les ressources ainsi que la qualité et l’engagement des employés.
Au cours des prochains mois, la firme privée Mercer Human Resources Consulting colligera et analysera les réponses au questionnaire. Mercer travaillera ensuite avec l’Université pour établir un « indice du climat de travail », un indicateur majeur du tableau de bord qui mesurera l’engagement et la satisfaction du personnel.
« Le questionnaire stimulera le dialogue entre les employés et la direction et déterminera quels sont les facteurs principaux qui favorisent le rendement, ce qui nous aidera en retour à bâtir l’indice du climat de travail », explique Nancy Lalonde, directrice du Service de développement organisationnel aux Ressources humaines.
L’indice du climat de travail est l’un des 19 indicateurs du tableau de bord de l’Université, une série de cibles d’amélioration auxquelles l’Université se mesurera au fil des prochaines années pour atteindre ses objectifs.
« Le questionnaire sur le climat fournira une base d’information solide afin d’aider les gestionnaires à élaborer des plans d’action qui susciteront des changements positifs dans notre milieu de travail. En répondant aux besoins du personnel, nous atteindront des objectifs plus vastes qui concernent l’excellence scolaire et la qualité des services rendus aux étudiants et à la collectivité universitaire », poursuit Mme Lalonde.
Selon elle, toute organisation doit tenir compte de l’évolution des besoins et de la composition démographique de son personnel. Ces aspects influencent le choix des indicateurs de rendement, qui ont pour objectif d’amener les employés à se sentir engagés dans leur milieu de travail.
Le questionnaire demande à chaque répondant d’exprimer son opinion au sujet de son travail, de dire s’il ou elle se sent lié à la mission de l’Université et s’il ou elle se sent traité avec équité. Par ailleurs, certaines questions portent sur la mission de l’Université à l’égard de la promotion du bilinguisme et de la culture d’expression française dans la province.
Il existe deux versions légèrement distinctes du questionnaire. L’une est destinée au personnel de soutien et l’autre au personnel enseignant. Chacune d’entre elles comporte des questions d’intérêt particulier pour chaque groupe.
Non seulement les gestionnaires principaux devront-ils élaborer un plan d’action fondé sur les opinions exprimées par leurs employés, mais ils se devront de favoriser la continuité du dialogue avec leur personnel au sujet du climat de travail.
« L’Université tient à entretenir un dialogue ouvert et continu avec tous les membres de son personnel et à donner une suite positive aux conclusions de l’important exercice que nous entreprenons aujourd’hui. Alors, Parlons-nous! L’Université a à cœur de connaître vos opinions », souligne le recteur, M. Gilles Patry.
Lien connexe :
Sondage sur le climat de travail 2006