Nathalie Dunleavy
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Le Dr Peter Walker, et sa famille, avec le Dr Arlington Dungy et le recteur Gilles Patry à l'arrière. |
Un sentiment prédominait lorsque la foule s’est levée pour servir une ovation à Peter Walker : le doyen sortant de la Faculté de médecine serait difficile à remplacer.
« C’est un triste jour pour la Faculté de médecine », a déclaré le recteur Gilles Patry à la réception en plein air donnée en l’honneur du D
r Peter Walker, à la fin de juin. « Les souliers sont si grands qu’on n’a encore trouvé personne pour les chausser », a-t-il plaisanté.
Trois fonds ont été créés pour rendre hommage au D
r Walker. Le Fonds de formation au leadership à l’intention des femmes souligne l’engagement du doyen à créer un milieu de travail qui appuie les femmes et qui les encourage à poursuivre des carrières de haute direction dans le domaine de la santé.
Pour sa part, le fonds de bourses d’études honore le désir du D
r Walker de venir en aide aux étudiantes et aux étudiants de médecine afin d’assurer la relève.
D’autre part, la Faculté de médecine et l’Académie de médecine ont organisé un tournoi de golf bénéfice qui a permis d’amasser 26 000 $ pour créer un fonds de bourses d’études, somme qui sera jumelée par le gouvernement de l’Ontario.
C’est avec fierté qu’il parle de la conscience sociale de la Faculté, en évoquant des projets comme le programme d’enseignement en ligne, le programme autochtone et le programme bilingue, unique en son genre au Canada. « Ce n’était pas facile de mettre ces programmes en place, mais c’est ce que nous devions faire. »
« Avec lui, tout a changé », affirme le D
r Arlington Dungy, doyen associé aux anciens et aux affaires étudiantes de la Faculté de médecine. Sous la direction de Peter Walker, le financement accordé à la Faculté est passé de 31 à 114 millions de dollars.
Parmi les autres réalisations du D
r Walker, on compte l’agrandissement de l’édifice consacré à la recherche – un projet de 56 millions de dollars –, l’augmentation des inscriptions en première année de médecine (passant de 84 à 152 étudiants) et la création de l’Institut de recherche sur la santé des populations.