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Un aimant pour la nation

  L'inauguration officielle de l'édifice W.G. Schneider du CNRC.
  De gauche à droite : Royal Galipeau, député fédéral, Ottawa-Orléans; William G. Schneider, ancien président, CNRC; Gilles Patry, recteur; et Pierre Coulombe, président, CNRC.
L’Édifice W.G. Schneider du CNRC, d’une valeur de 15 millions de dollars, a été inauguré officiellement le 1er juin 2006 par le gouvernement du Canada, en association avec l’Université d’Ottawa et les provinces du Québec et de l’Ontario. Nommé en l’honneur de M. Schneider, pionnier du domaine de la résonance magnétique nucléaire (RMN) et ancien président du CNRC, cet édifice abrite deux installations de RMN qui comptent une masse critique de cinq spectromètres.

 
   
L’appareil le plus intéressant des installations pour les chercheurs canadiens et l’industrie canadienne est le spectromètre de 900 MHz (21,1 teslas), l’aimant le plus puissant du Canada – d’une valeur de plusieurs millions de dollars.  Il représente pour les chercheurs un nouvel outil dans la mise au point de nouveaux matériaux composites pour les piles, de nanomatériaux pour l’électronique, de polymères plastiques pour les véhicules, de verres pour la production de capteurs sensibles et de processeurs d’ordinateurs rapides, ainsi que d’antibiotiques dans le domaine de la santé.

« Ces installations de pointe font partie de l’engagement qu’a pris le gouvernement du Canada d’améliorer la performance du Canada au chapitre de l’innovation et sa capacité à concurrencer dans le marché mondial », a déclaré Royal Galipeau, député fédéral pour la circonscription d’Ottawa-Orléans, qui représentait l’honorable Maxime Bernier, ministre de l’Industrie et ministre responsable pour le CNRC.

« Ce nouveau centre est un parfait exemple de ce que l’on peut accomplir grâce à la collaboration, a déclaré le président du CNRC, M. Pierre Coulombe. Le CNRC croit fermement que des partenariats stratégiques comme celui-ci sont essentiels pour le développement d’une économie du savoir au Canada. »

Depuis 1959, l’évolution de la résonance magnétique a mené au développement d’appareils d’imagerie médicale et de diagnostic par imagerie. Le partenariat reconnaît l’importance des recherches en physique et en chimie quantiques menées à l’aide de mesures spectroscopiques.

D’après le recteur de l’Université d’Ottawa, M. Gilles Patry, « le Centre national de RMN à ultra-haut champ pour les solides est le premier centre de ce genre dans le monde entier. Il a pour but d’augmenter l’intérêt et la collaboration à l’échelle internationale, afin de rehausser le prestige scientifique international du Canada. Notre université s’est engagée à promouvoir le travail pluridisciplinaire de nos chercheurs par l’entremise de partenariats comme celui-ci, et nous anticipons les bénéfices que cette installation offrira à la communauté de l’Université d’Ottawa. »

Ce centre unique, mis en réseau dans l’ensemble du pays, existe grâce au soutien de ses associés du secteur privé et du secteur public, y compris le financement de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), l’entente de développement commun conclue avec la firme Bruker Biospin, ainsi que l’expertise scientifique et administrative de l’Université d’Ottawa et du CNRC.

L’inauguration officielle de l’édifice W.G. Schneider du CNRC a eu lieu le 1er juin 2006, lors du 91e anniversaire de M. Schneider.

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