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Le directeur adjoint à la planification et à la programmation au Service des immeubles, M. Claudio Brun del Re, à gauche, s'entretient avec des résidants de la Côte-de-Sable. |
Quelle vocation réserver à la section de l’avenue King Edward qui traverse le campus principal? Quelles sont les visées de l’Université en ce qui a trait à la frontière est du campus délimitée par la rue Henderson? Comment harmoniser le développement dans ce secteur en tenant compte à la fois des besoins institutionnels et des intérêts légitimes des résidants de la Côte-de-Sable?
Autant de questions qui ont amené l’Université à entreprendre une consultation avec ses voisins et l’administration municipale en 2004, afin d’élaborer une vision commune pour le développement à long terme du secteur compris entre la rue Henderson et l’avenue King Edward, au sud de la rue Laurier jusqu’à la rue Templeton, où l’Université possède la quasi-totalité des terrains.
Le 16 mai dernier, l’Université était l’hôte d’une réunion publique pour présenter les grandes lignes d’une demande de changement de zonage dans ce quadrilatère. Celle-ci tient compte des commentaires recueillis lors des réunions de consultation tenues en mai et septembre 2004.
Le projet de rezonage a pour effet de restreindre l’expansion de l’Université à l’est, puisqu’il donne une vocation exclusivement résidentielle à la partie ouest de la rue Henderson. On évoque même la possibilité d’aménager une allée entre Henderson et King Edward pour servir de délimitation naturelle entre le campus et le reste de la Côte-de-Sable.
Par ailleurs, l’Université propose de modifier le zonage sur King Edward et le long des rues transversales afin de permettre une multiplicité d’usages, telles que des immeubles à logements multiples, des petits commerces, des bureaux et autres fonctions institutionnelles. Pour ce faire, on propose de relever les hauteurs permises de construction, afin d’accepter des immeubles de quatre étages le long de King Edward ainsi que des édifices de cinq à sept étages aux intersections.
Ces bâtiments, « de très haute qualité architecturale », seraient assortis de places publiques, de larges trottoirs et d’espaces verts.
La proposition contient aussi des mesures pour préserver, restaurer et mettre en valeur les biens patrimoniaux du secteur.
La centaine de personnes qui s’étaient déplacées pour la réunion ont généralement assez bien accueilli les propositions. Mais certains intervenants ont exprimé des inquiétudes devant le manque de précisions quant à la nature exacte de l’exploitation que l’Université entendait faire des terrains à sa disposition.
À ce sujet, le représentant de l’Université, M. Claudio Brun Del Re, a souligné qu’il n’y avait aucun projet précis en cours, tout en rappelant que toute nouvelle construction devrait être soumise à un processus d’approbation et à une consultation publique.
La demande doit maintenant être présentée au comité d’urbanisme de la ville d’Ottawa, puis au conseil municipal. On attend la décision finale en septembre prochain.