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L'Université engagée dans le virage international

L’Université d’Ottawa devra s’engager dans « la deuxième génération des politiques d’internationalisation », affirme M. Gilles Breton, le nouveau vice-recteur associé (international) et directeur du Bureau international de l’Université.

Si la première génération avait surtout concentré les efforts sur la mobilité étudiante, l’objectif est maintenant d’élargir le rayonnement de l’Université dans le monde, de renforcer le caractère international du campus en attirant un plus grand nombre d’étudiants étrangers et d’intégrer des composantes internationales aux programmes d’études.

  Gilles Breton
 

Gilles Breton
 

C’est en ces termes que M. Breton décrit les grands enjeux qui l’attendent dans les fonctions qu’il occupe depuis le 1er mai 2006. Détenteur d’un doctorat en sociologie et politique de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris, M. Breton possède une longue expérience en milieu universitaire à titre de professeur et d’administrateur, particulièrement dans le domaine des relations internationales.

Il arrive de l’Université Laval où il était professeur depuis 1981. Il y a fondé le Bureau international en 1998 avec l’intention d’accroître considérablement les stages étudiants à l’étranger. En sept ans, M. Breton a non seulement atteint, mais dépassé ses objectifs à Laval, une université où 13 p. 100 des diplômés obtiennent une partie de leurs crédits à l’étranger.

À l’Université d’Ottawa, le défi est aussi de taille : l’an prochain, quelque 300 étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa iront poursuivre une partie de leur scolarité à l’extérieur du Canada

M. Breton est toutefois optimiste. « J’arrive dans un contexte de croissance et de développement à l’Université d'Ottawa, dit-il. De plus, il y a beaucoup de compétences et d’enthousiasme au Bureau international. »

De façon concrète, l’internationalisation signifie que de nombreux programmes d’études auront une composante internationale et que l’étudiante ou l’étudiant de demain pourra faire une partie de ses études dans un pays tiers pour répondre aux exigences scolaires. L’université d’attache de l’étudiant doit être en mesure de lui donner accès aux meilleurs programmes dans sa discipline, où qu’ils soient, explique M. Breton. Cela passe par la mise en réseau des programmes à l’échelle internationale, ce qu’il appelle « l’internationalisation de l’éducation supérieure ».

« Il faut de la modestie et de la confiance, explique-t-il. De la modestie pour accepter qu’une autre université vienne consolider et même bonifier dans certains cas la formation de notre population étudiante et de la confiance pour croire qu’on peut développer de nouveaux partenariats internationaux et attirer les meilleurs étudiants avec nos propres programmes. »

Selon le nouveau vice-recteur associé, l’Université d’Ottawa a beaucoup d’avantages pour prendre un virage international, notamment sa clientèle étudiante issue de plus de 150 communautés culturelles. « Notre défi, dit-il, c’est de penser l’international comme projet universitaire. »

L’Université d’Ottawa devra s’engager dans « la deuxième génération des politiques d’internationalisation », affirme M. Gilles Breton, le nouveau vice-recteur associé (international) et directeur du Bureau international de l’Université.

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