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De la salle de classe à la communauté

  James K. Bartleman en compagnie de l'étudiante Alexa DeGagné
   
Le Lieutenant-gouverneur de l’Ontario, l’honorable James K. Bartleman, a présenté le Prix du participant de l’apprentissage par l’engagement communautaire 2005 à Alexa DeGagné, étudiante en sciences sociales (photo du haut), ainsi qu’à la professeure Linda Manning (photo du bas).
 
  James K. Bartleman en compagnie de la professeure Linda Manning
   
Comment établir un lien entre la matière enseignée en salle de classe et le monde extérieur?

L’apprentissage par l’engagement communautaire (AEC) est une approche pédagogique qui permet aux étudiantes et étudiants de participer à la vie communautaire de leur ville ou de leur quartier et de relier ces projets à leur programme d’études.

Depuis sa création en septembre 2004, le Programme d’AEC de l’Université d’Ottawa a permis à plus d’un millier d’étudiantes et d’étudiants de s’engager auprès d’une cinquantaine d’organismes sans but lucratif et ainsi de mettre à l’essai certaines connaissances théoriques acquises en salle de classe.

Lors d’un colloque le 30 mars 2006, plusieurs participants au Programme sont venus relater leur expérience et discuter des valeurs sociales, politiques et idéologiques sous-jacentes de cette approche.

Y assistait également le lieutenant-gouverneur de l’Ontario, l’honorable James K. Bartleman, qui a présenté le Prix du participant de l’apprentissage par l’engagement communautaire 2005 à la professeure Linda Manning, ainsi qu’à Alexa DeGagné, étudiante de quatrième année en sciences sociales.

La professeure Manning a eu recours à l’AEC dans le cadre d’un cours sur le développement économique qu’elle a donné cette année à quelque 170 étudiants de deuxième année en sciences sociales. Une quarantaine d’entre eux ont ainsi œuvré auprès d’un organisme non gouvernemental et ont fait rapport de leurs observations au moins une fois par semaine par l’entremise d’un blogue créé à cette fin.

Pour sa part, Alexa DeGagné a travaillé au Centre de ressources des femmes, sur le campus, dans le cadre d’un cours sur la théorie féministe. L’expérience, dit-elle, lui a « ouvert les yeux sur la réalité des groupes de femmes », apprentissage qui lui sera utile pour sa thèse de maîtrise sur les mouvements féministes au Canada, qu’elle entend rédiger à la University of Alberta l’automne prochain.

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