Bien que plusieurs problèmes aient été rectifiés depuis la mise en application de la Loi de 2001 sur les personnes handicapées de l’Ontario, le campus a besoin de nombreuses modifications pour atteindre l’objectif prescrit par la loi, soit une accessibilité complète pour l’an 2025.
Un forum public organisé par le Service d’accès a eu lieu le 2 mars afin d’obtenir les opinions de la communauté universitaire et de mieux repérer les obstacles toujours existants sur le campus. Les propos recueillis lors de cette rencontre serviront à mieux orienter les initiatives visant l’élimination des obstacles à une vie universitaire active pour tous. Les exemples notés seront ajoutés au plan d’accessibilité 2006-2007 de l’Université.
Certains édifices plus anciens, tels que le pavillon Tabaret, le pavillon Hagen, la Salle académique et le 100 Laurier, présentent des obstacles architecturaux majeurs. Parmi les personnes présentes, madame Diane Pacom, professeure à la Faculté des sciences sociales, a jeté de la lumière sur des problèmes critiques du pavillon Tabaret. « Il y a un ascenseur qui dessert seulement une aile du pavillon et il est trop petit pour accommoder certains fauteuils roulants », a-t-elle déploré.
La discussion a permis de cerner d’autres obstacles, dont le manque d’accessibilité sur le site Web de l’Université, les lacunes du système de chauffage, de l’éclairage et de l’acoustique dans les locaux du pavillon Simard, ainsi que l’inaccessibilité des bureaux et départements situés le long de l’avenue King Edward, parmi d’autres.
Des rénovations au pavillon Tabaret, notamment l’installation d’un nouvel ascenseur, figurent à la liste des priorités dans le plan de 2005-2006. Ce même rapport fait état de 17 initiatives complétées, de 67 en cours et de 26 nouvelles initiatives.
Bien que les obstacles matériels s’avèrent parfois difficiles à surmonter, madame Yolaine Ruel, chef du Service d’accès, souligne que ce sont les barrières d’attitude qui représentent les plus gros défis pour l’accessibilité. « Il faut constamment sensibiliser les membres de la communauté universitaire afin d’éviter les stéréotypes et les préjugés », précise-t-elle.
Les professeurs ne sont pas toujours au courant des services qui peuvent leur être utiles. « Il s’agit d’une source de frustration pour tous », souligne madame Ruel. D’ailleurs, un guide à l’intention des professeurs sera bientôt distribué dans les facultés, dit-elle.
Les membres de la communauté universitaire peuvent faire part de leurs commentaires sur l’accessibilité en faisant parvenir un courriel à madame Ruel à yruel@uOttawa.ca.