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As-tu deux minutes? — Dimitri Kitsikis

Désirez-vous qu’on parle de vous dans cette chronique? Voulez-vous mieux connaître une ou un collègue de travail? Répondez au questionnaire en ligne ou faites-le nous savoir par courriel à gazette@uOttawa.ca ou communiquez avec Brigitte Génier, au 562-5708.

Dimitri Kitsikis
Dimitri Kitsikis
Professeur émérite, membre de la Société royale du Canada

Quelle est votre fonction la plus importante à l’Université? Pourquoi?

Je suis Grec et, tel Socrate, j’essaie d’être le taon qui pique ses collègues et ses étudiantes et étudiants pour qu’ils ne cessent jamais de penser et ne s’endorment pas.
 
Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?                             
 
En tant qu’historien, j’ai découvert que Dieu est l’historien parfait puisqu’il connaît tout, et c’est ce que tout historien devrait connaître. 
 
Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à votre domaine de recherche?                               
 
J’ai commencé par publier des poèmes (six volumes), puis j’ai étudié la médecine et la philosophie à la Sorbonne, à Paris, avant de comprendre que seule l’histoire englobe la poésie, la médecine et la philosophie.
 
Quel est le meilleur aspect de la retraite?                                         
 
Être à la retraite, c’est être mort.
 
Quel est le moment de votre vie qui vous a donné le plus de fierté?
 
C’est quand j’ai découvert Dieu à travers mes quatre enfants.
 
Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?                                                                  
 
Tout.                                                    
 
Quelle personne exerce la plus grande influence dans votre vie aujourd’hui? Pourquoi?                                                               
 
Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) parce que c’était un saint (Saint Jean-Jacques).
 
Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?                                                      
 
Que cette année à Athènes, en Grèce, on a inauguré une bibliothèque publique qui contient uniquement mes archives personnelles et mes livres et qui porte le nom de « Bibliothèque publique Dimitri-Kitsikis ».
 
Quel est votre passe-temps préféré?                                               
 
Rêver.
                                             
Vous avez gagné un million de dollars. Que faites-vous?
              
Je pense que quelqu’un veut me punir, et heureusement que je suis croyant, sinon je me suiciderais.
 
Selon vous, quelle est la qualité la plus précieuse?
 
Avoir un cœur d’enfant.
 
Quelles cinq personnes (vivantes ou décédées) aimeriez-vous inviter à souper? Dites-nous pourquoi.
 
Socrate, le Christ, Krishna, Bouddha et Confucius, parce que je pourrais enfin cesser de parler comme un professeur.
 
Où vous voyez-vous dans cinq ans?                                                   
 
Dans les mains de Dieu.                                                                   
 
Quel est votre plus grand espoir pour l’avenir?                                       
 
Qu’on revienne à l’âge de pierre.                                                       
 
Quel est le secret le mieux gardé de votre faculté, département ou service?                                                                            
 
Que nous ne sommes pas des gens sérieux.