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Classement dans Maclean’s : Que faut-il en retenir?

La revue Maclean’s publiait le 10 novembre dernier son plus récent classement annuel des universités canadiennes. L’Université d’Ottawa s’y trouve au 12e rang (entre McMaster et Dalhousie) dans la catégorie des universités offrant des programmes de médecine et de 3ecycle, ce qui représente une chute de trois crans par rapport au 9e rang qu'elle occupait l’an dernier.

Un tel résultat est évidemment quelque peu décevant. Il faut toutefois tenir compte de plusieurs points importants en analysant les données en détail. Les préparatifs pour l’arrivée de la double cohorte ont eu une incidence pour toutes les universités ontariennes. Nous le constatons surtout dans la catégorie « classes ». Cet aspect continuera à avoir des répercussions sur le classement l’an prochain.

Certaines décisions que l'Université a prises dans le but de mieux servir les intérêts de la population scolaire ont aussi influencé le classement. Par exemple, l'Université devance l’University of Toronto en ce qui a trait à l’effectif des classes en 1ère et 2e années mais elle passe du 3e au 11e rang pour ce qui est des classes qui sont dotées d’un professeur régulier. Pourquoi? Parce que l'Université d'Ottawa a conservé des classes plus petites en subdivisant l’effectif étudiant, alors que d’autres universités ont augmenté la taille des classes.

L’étonnante montée de trois places des universités de Saskatchewan et Laval explique également en partie le recul dans le classement. C’est dire combien la concurrence est forte et comment il est difficile de classer les établissements dans une catégorie où les pointages sont très serrés.

Sur une note positive, la cote de l'Université d'Ottawa a grimpé dans la section « Prix reçus par le corps professoral » : elle a passé de la 8e à la 7e place dans les catégories « Prix par professeur » et « Subventions en sciences sociales et humaines ».

« Certes, le classement de Maclean’s a une certaine valeur. Il ne faut toutefois pas y voir un jugement définitif sur le rendement de notre université ou de quelque autre établissement », de souligner M. David Mitchell, vice-recteur aux Relations universitaires. « Nous offrons une éducation de grande qualité à nos 30 000 étudiantes et étudiants. Nous continuerons à œuvrer pour que l’Université canadienne se concrétise dans l’esprit de nos étudiants comme dans celui de la nation canadienne. »

« Si nous maintenons le cap, j’ai la ferme conviction que nous atteindrons à l’avenir un rang plus élevé dans le sondage de Maclean’s, comme dans d’autres du genre. »

Pour en savoir plus long sur le sondage, consultez macleans.ca.